C'est l'heure du prouprou.

Episode 1 : American Horror Story, Glee, The New Normal

Quand y'en a plus, y'en a encore

Episode 2 : Dexter, Grey's Anatomy et Scandal

Episode 3 : Castle et 2 Broke Girls

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mercredi 3 octobre 2012

Pour la rentrée on fait pas nos sucrés - Une reprise sur les chapeaux de roues

En ce charmant mercredi pluvieux, N. est malheureusement occupé à passer un odieux CAPES blanc tandis que je tiens, tant bien que mal, l'accueil de la Mairie qui subventionne mes fins de mois. En dépit de ces impondérables, il faut bien alimenter cette petite chronique hebdomadaire : j'ai donc décidé aujourd'hui de vous toucher quelques mots au sujet de deux séries qui ont fait leur rentrée récemment. Contrairement à beaucoup d'autres, elles y ont réussi.

New Girl 

Frais, mignon et terriblement drôle, New Girl était un peu l'enchantement "comédie" de l'an passé ; personnellement, je suis peu sensible aux sitcoms et celle-ci m'a réellement satisfaite. J'ai manqué deux ou trois apoplexies en regardant, ce qui est plutôt bon signe ; de plus, j'étais très contente de regarder chaque semaine la frimousse de Zooey Deschanel -clairement ce qu'il se fait de mieux en petit gabarit.

Du coup, la saison deux m'inquiétait pour deux raisons : 
1) Les sitcoms avec quatre protagonistes, on sait ce qui leur arrive, hein
2 Ceci : 
Enfer, damnation, petit bonhomme en mousse, Zooey Deschanel s'est pointée aux Teen Choice Awards avec la face complètement bouffie! Un tel massacre ne pouvait avoir eu lieu, c'était impossible, j'étais mortifiée.

Heureusement, New Girl a repris, j'ai tout vu, j'ai ri comme un pingouin : aucun signe de la lassitude qui me posait problème, l'écriture et le casting sont bien trop efficace pour ça. Et ma favorite est toujours, toujours, toujours aussi jolie, alors ça va.


Revenge

Eh oui, Chats en série ne se refait pas : si on aime Treme, on regarde aussi Revenge en mangeant des cookies et en ricanant bien fort.
Petit rappel. Revenge, c'est l'histoire d'Amanda Clarke, dont le papa a été condamné à perpétuité quand elle avait 10 ans pour TERRORISME  Âgée de 20 ans désormais, elle usurpe l'identité de sa camarade de cellule en juvie pour retourner dans les Hamptons où elle vivait étant enfant. Armée de sa garde robe, de ses regards massacrants et de la tonne de fric dont elle vient d'hériter, elle part en vendetta contre la plupart des habitants des Hamptons : son père, qui vient de mourir, lui a laissé des journaux intimes dans lesquels il raconte qu'il a été victime d'un complot de la part de ces gens qu'il considérait comme ses amis. Revenge, c'est donc un savant mélange de Sunset Beach, Gossip Girl et toutes ces séries où les gens sont étouffés par du fric, du mystère, des gros plans, du fric encore un peu.
J'adore!
Revenge a grandi au cours de sa saison 1, celle qui au début me filait des torsions d'estomac très régulièrement -j'avoue, je ne regardais que pour écrire un super "Ma TV va craquer" à la fin- est devenue au fil des épisodes une véritable drogue. Les cent rebondissements toutes les dix minutes sont assez efficaces et on sent que les scénaristes s'en donnent à coeur joie de leur côté : par bien des aspects, Revenge ressemble donc à la défunte Ringer que nous pleurons encore.
La saison deux démarre ainsi à fond les manettes, ce qui n'est pas surprenant mais fait quand même plaisir. La série n'est certainement pas essoufflée par une première saison loin d'être avare en évènements : qu'on se rassure, Amanda Clarke sera encore là pour escalader des falaises, allumer des incendies, casser la binette à des types et défiler en haute couture à chaque fin d'épisode. Le top, quoi.


Sinon, incessamment sous peu, je reviendrais vous parler de quelques séries merveilleuses que les chaînes américaines ont eu la gentillesse de nous offrir cette année. Préparez les mouchoirs.


W.



vendredi 28 septembre 2012

Pour la rentrée on fait pas nos sucrés : Le petit guide du téléspectateur en eaux troubles (II)

Quand on est pressé, on est souvent maladroit et ridicule ce qui régulièrement suscite le rire chez les personnes qui nous observent; nous risquons donc de vous faire marrer en vous proposant ce petit guide de la rentrée des séries à suivre (histoire de compenser notre vindicte coutumière). Un article qui n'est pas écrit à l'arrache du tout : exposer les raisons de notre sélection avec des phrases nous a de toute façon semblé superfétatoire, nous préférons donc fabriquer une série de portraits chinois. 

AH OUI, sinon, comme vous nous aimez, kiffez, faites l'amour tous les jours (et que peut être si on est gagnants vous aurez des dessins dédicacés par nos belles pattes de minous), il faut voter ici :



Voilà c'est bien ... 

mercredi 19 septembre 2012

Pour la rentrée on fait pas nos sucrés - Petit guide du spectateur en eaux troubles


Bonsoir! En ce magnifique mercredi, nous vous proposons de regarder d'un peu plus près la rentrée des séries, en lieu et place de notre si fameux et reconnu "Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ?". Au milieu des cinq mille shows qui sont à votre disposition via la magie d'internet, comment faire pour choisir son camp? Que regarder? Pas d'inquiétude les poulets, Chats en série est là pour vous sortir de la panade avec un petit classement binaire sympathique : ce qu'il ne faut pas s'infliger et ce qu'il faut absolument regarder. Cette semaine, notre penchant naturel pour le sordide nous incite à démarrer avec le fond, du fond, du fond du seau au fond du puits de mélasse : le pire des séries américaines de la rentrée, c'est maintenant.

mercredi 5 septembre 2012

Il pleut aujourd'hui tu ne trouves pas? - Semaine du 5 septembre 2012

A mort la rentrée scolaire.



mercredi 29 août 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas? - Spécial Vacances

Les vacances touchent à leur fin, nos "Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? (IFBATNTP) "spécial vacances" aussi : fini les crises de nerfs, les voyages aux Etats-Unis et les guests à gogo. Mais avant, nous profitons encore des ces instants Voici/Gala/Paris Match en vous proposant nos classements de l'été. Enjoy.



mercredi 22 août 2012

C'est la canicule tu ne trouves pas ? Spécial Vacances 4


Cette semaine, c'est la révolution sur ce blog car si nous avons choisi d'aborder très traditionnellement deux séries qui débutent ou reprennent sur nos écrans, nous accueillons une invitée de marque. Yuk, célèbre pour ses commentaires et sa victoire incontestable au Quizz de Noël, revient ainsi sur le premier épisode de la saison deux de Grimm, diffusé le 13 août. Quand à N., toujours au taquet, il s'intéresse à Copper, nouveauté de la BBC America. 
Sur ce, kiffez bien vos quarante degrés à l'ombre, personnellement je m'en vais prendre un vol direct pour Yakutsk.

Grimm





La semaine dernière, Grimm a choisi pour une raison inconnue de ma personne de reprendre du service (attendre septembre comme tout le monde étant au-dessus de ses forces). Si on m’avait gentiment informée que Merlin recommençait au mois d’août, que True Blood continuait jusqu’en décembre, j’en aurais été fort heureuse mais la reprise de Grimm a eu malheureusement le même effet sur moi que la reprise de la Ligue 1 ("Putain déjà bordel ?!").
Pourquoi autant de méchanceté envers cette série qui n'est franchement pas si mal ? Le problème de Grimm à mon dur avis c’est qu’on m’a vendu du rêve (les frères Grimm, les contes de fées, la fantasy aka un background de malade = un potentiel de folie) et qu’au final j’ai juste eu une adaptation bancale et sans charme de Supernatural.
La saison 1 correspond dans le fond à ce qu’on pouvait espérer : des épisodes one-shot avec l’introduction d’un ou deux monstres différents à chaque fois, la base. L’intrigue de fond tourne autour du personnage principal, Nick Burkhardt, et de la mort de ses parents; en filigrane on voit tout doucement apparaître l’organisation des « monstres ». Du coup de quoi je me plains ? C’est simple, comme la saison 7 de Bones (dont on ne parlera pas ici), ça ne prend pas. Le héros manque de charisme, les allusions historiques me filent de l’urticaire, on voit venir les trucs à des kilomètres. Le problème fondamental de Grimm c’est que la série a tout pour plaire mais au final j’ai juste une série teenager qui tente de prendre le créneau de Supernatural (en pleine dérive).
Vu que je suis un peu con sur les bords et optimiste (mais que pour les trucs inutiles), je me suis lancée dans la regardure de ce pilot de saison 2. Que dire? Il y a peut-être une chance pour que la série rende quelque chose, enfin qu’il se passe vraiment un truc, à la fin de la saison ou la saison prochaine. Ah, et pour finir sur un SPOILER, à la prochaine série qui me sort un parent mort de sa manche en mode « Mum ? » en final season et le fils et la mère en justiciers de la mort à la fin du premier épisode de la saison 2, je fais un meurtre.



Copper



La fin des vacances approchant, il faut en saisir les derniers instants pour voyager. Copper vous propose alors un vol direct vers le dix-neuvième siècle et plus précisement en 1864 à New York. Au programme purin, catins, flics aux méthodes sportives et corruption politique ; le tout est evidemment servi sur fond de musique irlandaise - communauté puissante de la ville en ces temps anciens - et de guerre de faction. La série s'attarde sur le persnnage de Kevin Corcoran qui, fraichement revenu de la Guerre de Sécession qui bat encore son plein, est promu inspecteur pour avoir sauvé le fils du maire de New York. Badass au coeur fragile -il est guidé par la mort récente de sa fille et la disparition de sa femme- Corcoran se révèle pret à tout pour obtenir la vérité sur les crimes qui sévissent dans les rues de l'une des villes contemporaines les plus sexy du monde : il n'hésite ni à s'acoquiner avec la communauté noire, ni à botter des culs et va même jusqu'à dénoncer des figures politiques locales et ce quelque soit leur influence. 
Le tout se regarde avec plaisir même si la réalisation de Tom Fontana (Oz, Borgia, Homicide) laisse à désirer, oscillant régulièrement entre le capharnaüm incroyable d'un épisode de Xena the warrior princess et une version dirty de Doctor Quinn, sans la biatch WASP culcul mes pralines et l'Indien bogoss qui n'a d'indien que le prénom, à y réfléchir sans rien en fait. 
Quoiqu'il en soit, on reste sur sa faim à la fin du pilot, nul ne sait si la nouvelle série de BBC America est en réalité un procédural ou une série feuilletonnante  ; mon flair de chat m'oriente vers un mélange savant des deux. 
Bref, une bonne surprise en cet fin d'été. 



N., un brin mégalo

Yuk, chat futé

mercredi 8 août 2012

Il fait beau tu ne trouves pas - Spécial Vacances 2 : Opération Coup de Poing dans tes Nouilles



Il fait chaud. Sans blague...En tout cas, chez nous, il fait chaud; les cheveux nous collent au front, les vêtements nous collent aux fesses, l'humidité de l'air nous colle à la peau. On ne se comprend plus quand on se parle, et c'est sans compter Shy'm et Batman (Batnouille pour les intimes). Qu'on se le dise, N. et W. sont en galère, N. et W. en ont marre. Bon, niveau modestie, ça va toujours.
On en a tellement marre que la semaine dernière, on s'est dit dans un scandaleux élan de bonne humeur qu'on allait transformer notre billet hebdomadaire en road trip américain : c'est l'été, on rigole, alors on fait le tour des villes les plus chouettes en racontant des histoires rigolotes. SUPER.
A ce stade de l'affaire, vous avez peut-être compris si vous êtes intuitifs qu'on a décidé d'envoyer BOULER la suite du road trip : exit Los Angeles, Southland, Six Feet Under et Angel, que tout le monde aille se faire empapaouter, le soleil, les vacanciers, les Américains, les catégories hebdomadaires! 
Aujourd'hui, Chats en Série a décidé de vous parler de quelque chose de très important : ce qui ne va pas dans la vie et notamment dans le petit monde mégalo des séries américaines. 
Il faut bien dire que râler nous va mieux au teint que la fan fiction expéditive, alors, qui sait, peut-être que maintenant, le mercredi, ce sera pamphlet et non spaghetti, bordel.


Gueulante numéro 1


Il SUFFIT de prolonger des séries qui n'ont pas lieu de l'être. Là, c'est dit, il y en a ras la casquette de ces séries que l'on laisse désespérément crever sur de longues, LONGUES saisons alors qu'elles méritaient une fin, sinon rapide, du moins honorable alors que l'on nous annule sans façons Detroit 1-8-7, ou, dans un registre un brin guilty, Ringer. Non, mais c'est vrai, à quoi ça rime? Smallville n'a pas suffi? Cette pauvre série, tout à fait acceptable dans ses trois premières saisons, n'a fait que douloureusement souffrir et peiner sur DIX saisons, abattant tout concept de cohérence par rapport au background de Superman, pourtant au départ bien respecté. Eh bien, la CW n'apprend pas de ses erreurs, car Supernatural, dont nous vous avons déjà touché un mot lors de la dernière cérémonie de remise des minous, aurait bel et bien dû s'achever en saison 5. Vous le savez certainement, le créateur de la série avait prévu un arc narratif sur cinq saisons, qui s'est déroulé à la perfection et a fait la joie des chats fous de série que nous sommes : si vous n'êtes pas à jour, si vous n'avez jamais vu Supernatural, je ne saurais trop vous conseiller de regarder tous les épisodes jusqu'au cinq dernières minutes du final de la cinquième saison. Tenez-vous en à ça, car sinon, vous vous retrouvez comme nous, deux saisons plus tard, dégoûtés, vomissant presque de douleur, face au déclin d'une série qui mettait le fantastique à l'honneur de façon géniale et qui, à l'heure actuelle, n'est plus qu'un erzatz de Vampire Diaries. Oui. Et si la gueulante date d'aujourd'hui, c'est que nous avons appris cette semaine que les frères Winchester étaient contraints de rempiler jusqu'en saison 10...Enfer, damnation et chapeau pointu, bordel. 
Dans le même registre, Dexter a assommé ses fans fin saison cinq ; Michael C. Hall lui même pensait au départ que le show ne devait durer qu'une seule saison...La saison six a su rattraper l'échec, et donner un léger espoir pour les deux suivantes annoncées; mais loin de profiter du répit durement gagné, voilà que les showrunners parlent de ne pas conclure la série en saison huit, mais d'enquiller une neuvième saison...Pourquoi s'acharner à dégommer ce qui est bon? Pourquoi ne pas reconnaître qu'un concept a fait son temps, qu'une série peut rejoindre le rang des bienheureuses intégrales en DVD sur nos étagères? Trêve de dents qui rayent le parquet, trêve de soif de pognon, bon dieu! Messieurs, vous avez les yeux plus gros que le ventre et avant que vous n'ayez le temps de dire "fail", vos audiences côtoieront les pâquerettes de Laura Ingalls au rayon "daube des années 2000". Tenez-vous le pour dit.  

Gueulante numéro 2 :

Vos étés sont surement synonymes de monokinis, débardeurs et autres maintien de balls, déjà sachez que vous faites fausse route et ensuite apprenez que le nôtre rime joyeusement avec boulot et préparation de concours. Du coup au travers des vitres design de nos bureaux et bibliothèques nous songeons à notre devenir et surtout à nos passés, à comment nous sommes parvenus à travailler un été pour des jobs et des rêves qui ne sont pas les nôtres. Toutes considérations narcissiques et réalistes mises à part, nous avons obtenu nos réponses en un bouc émissaire judicieusement et objectivement selectionné : le TEEN DRAMA. Véritables fléaux scénaristiques et déclencheurs de suicides pour adolescents, cette vision sublimée de l'adolescence et de l'université a suscité chez nous comme chez d'autres poupons ignares et naïfs à la fois, des frustrations de la taille du Nevada (lieu où aurait du se dérouler cette chronique pour le bien de vos mirettes, ce qui n'est pas le cas et ce qui, indubitablement, crée en vous un sentiment de frustration similaire au nôtre (souci de réalisme quand tu nous tiens)). Ainsi jeunes et fringuant collégiens que nous étions, nous nous hasardions à rêvasser sur nos années lycée et notre référent visuel c'était ça :





OUAI, One Tree Hill, les Frères Scott pour les francophones que nous sommes. Enfer et damnation, le jour où nous avons posé peton au lycée : déjà nous ne faisions en rien 1m82, nous n'étions ni musclés et ni pourvus d'une poitrine inversement proportionnelle à notre taille, bref, on ne s'était pas échappé du vogue summer 2003 - et personne ne l'était. Puis nos vies étaient essentiellement parsemées de révisions, prises de têtes parentales et séries tv, en rien nous n'avons eu 7 ou 8 naïades dans nos lits, enregistrés un single ou aperçu des adolescents beaux, artistes, torturés et musclés : non, Peyton et Lucas n'existent pas, non. La première couche de frustration passée, tous nos espoirs se sont portés sur la faculté - on était vraiment, vraiment teubés et sans discernement à l'époque. Buffy, Smallville et autres Gossip Girl nous ont fait rêver de Harvard, Berkerley ou Yale, de campus verdoyants qui transpercent l'horizion, de la vie universitaire funky remplie de confréries et de parties sillonnées de gobelets rouges à bière, et bien sur d'un défilé Prada dans nos lits. Que nenni. On ne parle même pas de nos possibilités de carrières professionnelles avec lesquelles nous leurrent les teen drama, si nous avions su que l'université française s'apparentait plus a celle de Greendale qu'à celle de Yale, nous y serions allés sans aucune expectative hormis celle de se marrer, et nous ne serions certainement pas a faire les glands par un été suffocant dans des établissement publics, envahis par nos frustrations et nos espoirs. Bref, le Teen drama ou la cause des avenirs prometteurs brisés de plusieures générations pour les intimes, mérite d'être brûlé vif ou regardé avec un regard lubrique tout au plus, soyez prévenus.



W., ambiance rombière

N., un brin mégalo




jeudi 2 août 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas? Spécial Vacances 1 - Semaine du 1er août

En ce début d’août, nous pensons aux plus pauvres d'entre vous qui n'ont pas pu partir en vacances. Du coup, pendant quelques semaines, nous vous proposons de vous emmener faire le tour des grandes villes américaines par le biais des séries qui les représentent. Notre esprit de contradiction et notre lieu de résidence aidant, nous avons décidé de vous transporter dans les nuages, la brume et le froid -en tout cas dans les séries que nous vous proposons- et pour commencer : welcome to Seattle. 



Située au nord-ouest des Etats-Unis à quelques kilomètres de la frontière du Canada, Seattle est connue pour son arrière pays boisé et ses lagunes pas vraiment bleues turquoise ainsi que sa seafood traditionnelle. Sa skyline et son aquarium vous en mettront plein les mirettes -surtout si vous êtes férus d'otaries.


Evidemment, les otaries interviennent peu dans les séries qui se déroulent à Seattle d'autant plus lorsqu'on pénètre dans Shonda Rhymes Land, pays où lorsqu'il fait froid qui plus est avec ses pulsions estivales, il fait bon se réchauffer auprès de belles et sexy personnes, du coup forcement on vous emmène de par les contrées de Grey's Anatomy. 


Qui n'a jamais rêvé de faire du ferry (!) avec Addison Shepherd


Non content de passer votre temps auprès d'individus charmants, sexy, intelligents et blindés de tunes, vous pourrez parcourir régulièrement les eaux du Puget Sound à bord des fameux ferrys qui le sillonnent, faites attention en courant de saison trois il risque d'y avoir quelques turbulences. Si jamais vous voulez effectuer une retraite dans l'arrière pays forestier de Seattle, Derek Shepherd sera votre guide et si vous êtes chanceux il pourra même vous emmener pécher à la mouche - entre autres choses. 

Il fait froid, vous avez une petite soif ? Pas de problème on vous conseille At Joe's lieu où il fait bon boire de la tequila et où si vous voulez serrer de l'interne en chirurgie désabusé et bien gaulé vous trouverez votre bonheur. Nous voyons à votre regard de vache morte que vous êtes un peu éméché, que la colère de votre année à supporter votre patron ressort peu à peu, ne vous inquiétez pas, nous avons une solution. : la Meredith Grey.

Véritable défouloir, détestée par l'ensemble de l'audience des aventures du Seattle Grace Hospital, vous pourrez la mandaler à loisir, tout le monde s'en branle, je dirais même que vous soulagerez une grosse partie de la planète, de surcroît, avec un peu de chance vous pourrez rythmer vos beignes à chacunes de ses sempiternelles jérémiades, ça rendra l'instant plus savoureux. 

Après quelques coups bien placés, elle vous invitera certainement dans la maison de passes du coin : sa propre maison ayant été habitée par plus de neuf personnages - et on ne compte pas les plans d'un soir-  en l'espace de 8 saisons, vous pourrez clairement satisfaire vos fantasmes d'auberge espagnole et caler quelques mains aux culs ! 

Après cette soirée mouvementée, vous vous réveillez seul dans une nature et une ville ravagée  où toutes les moeurs de la veille semblent avoir changé et votre magnifique smartphone dernier cri n'affiche pas de réseau alors que vous n'êtes pas chez Free ? C'est normal, vous venez de rencontrer Max Guevara. 

Tandis que vous tentez, groggy, de vous remettre de votre cuite à la tequila, une main d'acier vous empoigne par le col de votre American Apparel et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, vous vous retrouvez à l'arrière d'une bécane vrombissante, hurlante, qui fonce au travers de Seattle. Tous les immeubles sont défoncés, des ordures et des gravats jonchent les rues ; vous apercevez quelques passants, l'air inquiet, hagard avant de reporter votre attention sur la femme (c'est une femme!) qui pilote l'engin de mort que vous chevauchez.

Ça c'est un biker

Les sombres cheveux bouclés de Max Guevara (jeune Jessica Alba) vous fouettent le visage ; cramponné à l'arrière de votre siège, n'osant la toucher, vous observez avec une certaine avidité la chute extraordinaire de ses reins, moulée par un blouson de cuir du meilleur effet. Vous vous trouvez peut-être dans une Seattle post apocalyptique imaginée par James Cameron, mais vous vous sentez plutôt bien.

Point de repos pour les braves, et certainement pas pour vous : Max vous entraîne d'immeuble en immeuble, de course en course, de bagarre en bagarre. Lors d'un bref répit, vous rencontrez certains de ses "frères et soeurs", ceux qui comme elle se sont échappés de Manticore, l'ancien complexe militaire en périphérie de la ville. Evidemment, lorsque vous constatez que l'un d'entre eux n'est autre qu'un jeune et fringant Jensen Ackles, vous pleurez de joie.

Eh oui.


Il peut aussi vous arriver de discuter profondément avec Logan Cale, le patron de Max qui est plutôt sexy dans son fauteuil roulant, mais il s'agit certainement des dix dernières minutes d'un épisode autrement trépidant, au cours duquel vous avez bien failli mourir de façon hyper glamour et rock'n'roll une douzaine de fois. Y'a pas à dire, Dark Angel, ce n'est pas de tout repos, et vous commencez à prier bien fort qu'on vienne vous réveiller de ce qui ressemble à un rêve de hippie.


Vous sentez une douleur parcourir votre joue, elle se fait répétitive et agaçante, vous clignez des yeux  plusieurs fois et apparaissent alors devant vous Tom Badwin et Diana Kouris.

Un jeu de regard sidérant


Vous n'avez même pas le temps de vous questionner sur la situation qu'on vous explique que vous vous trouvez dans un complexe top secret du gouvernement américain et qu'en réalité ça fait soixante ans que vous avez disparu ; on vous a retrouvé seul, inerte près d'un lac brumeux. On vous explique que vous n'êtes pas le seul à être réapparu, qu'il y a 4399 autres personnes dans le même cas que vous et qu'on ne sait pas vraiment où vous étiez, ni pourquoi vous ne réapparaissez que maintenant. Inquiet et paniqué vous essayez d'expliquer en bafouillant que vous étiez en vacances à Seattle en train de foutre des gnons à une (vieille) jeune interne en chirurgie, que, par la suite, vous avez sombré dans la tequila et rêvé d'un monde post-apocalyptique étrange, où les croupes des jeunes femmes étaient parées d'un cuir qui les rendaient callipyges, mais personne ne vous croit ; vous réussissez tout juste à obtenir un décochement de sourcil de Tom Baldwin, vous remarquez d'ailleurs que c'est approximativement la seule expression faciale qu'il possède.
Une jeune fille s'approche de vous, Diana affirme qu'elle perçoit le futur des gens qu'elle côtoie et qu'ainsi on en saura plus sur votre devenir et votre rôle au sein de la planète et du grand ordre  cosmique. 

Bonjour, je suis la jeune fille mystérieuse présente dans toutes les séries fantastiques, ça va ?

L'enfant s'approche de vous, vous frôle et décoche un regard à la fois effaré et consterné, s'empressant de déclarer alors : "HAN, vous ne servez à rien, le grand ordre cosmique s'est foutu de votre gueule en vous créant, vous êtes pire qu'une intervention politique de Nadine Morano (à jamais dans nos coeurs, toi même tu sais) !". Alors que la jeune fille se retire -tssss- en explosant de rire, Tom vous enfile une cagoule sur la tête et vous assomme violemment.

Le crane lourd, les paupières collées et la tequila difficile, vous relevez tant bien que mal votre tête. La marque d'un AZERTY gréffé sur votre joue, le regard hagard tentant de fixer ce qui semble être votre écran d'ordinateur, vous ne vous dites qu'une chose : la tequila, plus jamais... enfin jusqu’à demain.


W., ambiance rombière

N., un brin mégalo


vendredi 27 juillet 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas? Semaine du 27 juillet

Cette semaine dans ce billet du mercredi (sic), des superpouvoirs, des référénces aux années 90 et un faux retour d'Alien. Muchos (bavos) besos.


Alphas est revenue sur nos écrans cette semaine : pour les mordus de science fiction complètement frustrés que nous sommes, c'est une très bonne nouvelle. La série n'a rien de trop prétentieux, partant d'un postulat très classique : "et s'il existait des êtres humains avec des capacités spéciales?". Et si on pouvait plier, rouler et tordre notre appréhension scientifique du monde pour expliquer qu'untel puisse toujours viser juste, qu'untel sache persuader n'importe qui de faire n'importe quoi, qu'untel soit hypersensible...Ces gens spéciaux sont partout, ils s'ignorent parfois et un homme s'est mis en tête de les retrouver tous, afin de les aider à accepter leur don -et de les mettre hors d'état de nuire lorsqu'ils ont fait les mauvais choix de vie. Cet homme est un charmant papy féru de yoga nommé Lee Rosen, doté de sa petite histoire personnelle accrocheuse, qui permet à la saison 1 de développer des enjeux sympathiques. L'arrivée de la saison deux fait vraiment plaisir, en dépit du fait que toute série de SF finit par manquer de courage et qu'Alphas n'échappe déjà pas à la règle. En effet, la saison une plantait savamment le décor pour s'achever sur un épisode particulièrement intéressant : les enjeux de l'histoire étaient posés à plat et le contexte réellement remis en cause. Un vrai challenge en somme, ce qui n'est pas pour nous déplaire; toutefois, et cela n'a rien de particulièrement étonnant, la saison deux démarre en sous régime tandis que les scénaristes font très nettement machine arrière. Quoiqu'il en soit, cette petite déception ne suffit pas à déclencher notre animosité d'autant que cet épisode était agréable : Alphas concentre toujours des héros toujours charismatiques, un casting efficace, une petite histoire de complot sexy, voilà, j'ai envie de dire youpi.

The Sentinel a bien changé! Ouais, Alphas gère bien son côté plaisir des yeux.

Political Animals




"Hyaaiiiiiiiigggiiaggga
-Grraaaaaaaaagrgrgrgraaaa.
-Hyyahayhayhiiiiua
-Grrrr....graa..grrrr...
-Hyahayhyaaaaa...y?
-Grrr, graarrg ...
-Hyahayayya <3<3
-Grrrrr -_- "


Cette scène d'amour passionnée, passionnelle et émouvante aurait pu être une scène extraite de Political Animals, la nouvelle mini-série de Sigourney Weather mais il n'en est rien. En dehors du fait qu'on découvre qu'une femme de 62 ans à la télé sans botox ça existe -et c'est bien - , Politicals Animals met en scène les frasques de la famille Barrish-Hammond avec à sa tête Elaine, incarnée par celle qui n'était pas le huitième passager, secrétaire d'état à la défense. Ainsi, au delà des ambitions politiques d'Elaine c'est sa famille et leurs péripéties qui  structurent l'épisode premier. 






Si l'on devait décrire la tribut Hammond en quelques mots, on n'hésiterait pas à la comparer à celle de Dirty Sexy Money version crédible. Un mari volage et échappé des années 60, un fils aîné bien rangé comme il faut, un fils benjamin homosexuel et narco-addict, une belle fille anorexique et une mère alcoolique bref Dallas en version moins pitoyable. Le personnage de Elaine quant à lui s'avère être un mélange savant entre celui de Laura Roslin et celui de Norah Walker, un être efficace, aimant qui fait un peu peur quand même. Political Animals s'avère être un drama familial -un peu politique- agréable, surtout avec un cocktail et une piscine, à regarder, en cet été 2012. 









W.




mercredi 18 juillet 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas? Semaine du 18 juillet 2012

Aujourd'hui dans Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? du teasing, un bogoss et une recette de mojito télévisuel. Kissou.


Perception


Ce qui est bien avec les cop-show/procedural/duo dont vous n'êtes pas le héros, c'est qu'on ne s'attend jamais mais alors jamais à ce qui va se passer. Ainsi, Perception la nouvelle création de TNT nous introduit au (et non dans) professeur Daniel Pierce, un neurochirurgien de renom qui, évidemment, aide le fbi dans ses investigations.  A l'image de comment rendre une série glam et sexy en quatre leçons façon ABC, je vous présente comment faire un personnage de cop show un peu déjanté, mignon mais pas trop quand même, en cinq ingrédients :


1. Prenez un bogoss sur sa quarantaine, au physique atypique, l'exemple le plus connu est évidemment Nathan Fillion dans Castle
Beau mais mais pas trop



2.Ajoutez lui une particularité, tel que savoir lire les micros-expressions à la Lie to Me ou l'analyse des êtres humains en général à la Simon Baker dans The Mentalist.


Je lis dans les gens comme un livre ouvert mais je suis un homme comme les autres





3. Si l'acteur est vraiment très bon mais tout autant moche, filez lui carrément un pouvoir ou un toc, ça compensera


Monk la série qui éclairera vos dimanches après-midi avec vos grand parents :  il émoustille vos mamies et amuse vos grand parents




4. Arrangez vous pour que la caractéristique fasse rire 


Ces créateurs de séries, quels déconneurs



5. Refourguez votre personnage à un flic ou un FBI agent physiquement delectable 


Stana Katic la collègue qu'on rêve tous d'avoir




Mélangez le tout avec parcimonie et vous aurez un cop-show divertissant qui se laisse regarder avec plus ou moins d'efficacité. 


Choix aléatoire, pas du tout selectionné






SI les mesures ne sont pas respectées vous obtenez du too much, téléphoné à se pendre :







Vous vous retrouvez avec un personnage schizophrène, décalé, amoureux d'écoute de musique classique dans les lieux publics, qui parle aux morts, qui cumule physique de quarantenaire, de décalé, de parisien à la barbe de trois jours, en plus il est quasi-génial, à un job de rêve, un charisme fou mais il reste associable tout en étant quasi détenteur de pouvoir surnaturel. Trop c'est trop, c'est tropico. Vous finissez l'épisode ensevelit sous les clichés et  les too much, d'autant plus dommage car Perception signe le retour de Eric Mccormack devant la caméra.


White Collar - Saison 4

Les amateurs de beaux costumes, de beaux chapeaux, de beaux tableaux et de beaux gosses ont certainement fait péter le champagne ces derniers jours, car c'est le retour de Matt Bomer sur nos écrans de PC. N'étant pas en reste, j'ai regardé le premier épisode de la saison quatre sorti cette semaine et j'en ai été plutôt satisfaite : on retrouve toutes ces petites choses qui, au delà de son protagoniste épouvantablement charismatique, font le sel de la série comme le piquant des personnages secondaires. De plus, on a droit à un nouveau méchant et à une petite intrigue à suspens d'entrée de jeu, ce qui relève aimablement le défi lancé à la fin de la saison précédente, plutôt couillue dans son genre. Enfin, je vais cesser de vous ennuyer et vous propose immédiatement de conclure cette chronique hebdomadaire d'une manière autrement plus sympathique.

- Instant Plaisir des Yeux - 


N. qui tâte du stick


W. qui s'embourgeoise



mercredi 11 juillet 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? Spécial on est des branques totalement à la bourre - Hé bien bilantez maintenant Part II










Chers lecteurs du mercredi, cette semaine la chronique hebdomadaire profite d'un retard supplémentaire de notre part : après un premier article faisant le bilan d'une moitié des séries que nous avons regardées, voici, à grands renforts de chats de cérémonie, le bilan de l'année 2011 / 2012, suite et fin. Traditionnel petit rappel concernant les prix que nous avons à disposition :
- le chat d'or
- le chat d'espoir
- le chat perplexe
- et last but not least le chat I wanna kill myself with a bullet right in my head coz it's so full of crap qu'on dirait Joséphine l'Ange gardien.

Si votre série favorite ne figure pas au classement, c'est que, par un grand mystère quantique, nous n'avons pas vu l'épisode de fin; si votre série favorite vous semble injustement qualifiée de daube infâme, n'hésitez pas à vous manifester cette fois encore.





I- Les Séries de Networks


Chat d'Or


Don't Trust the Bitch (ABC)


Vous cherchez de l'originalité, du sang frais et de la biatch ? Vous êtes à la bonne adresse. Malgré quelques clichés d'exagération ça et là, la série navigue en imposant son ton décalé et original : voisin fétichiste, voisine hystéro-amoureuse et autres montages video porno autour de la confection de confiture, la série va de surprise en surprise et se savoure sans modération. Un pouce d'or et un miaulement sexy pour l'épisode sur Tall Slut no Panties qui se révèle juste ENORMISSIME. Merci, merci de me réconcilier avec les sitcom cette année. 


Chat d'Espoir
Revenge (ABC)


Non, le placement de Revenge dans cette catégorie n'est pas une erreur...Pourtant, vous vous souvenez très certainement d'un article assassin présentant la série à la rentrée 2011, à grand renforts de comparaisons entre Madeleine Stowe et Lesley Anne Down...Mais que s'est-il passé? Eh bien, j'ai regardé consciencieusement la saison entière, avec l'objectif non dissimulé de pondre un "Ma TV va craquer" dantesque ; chaque épisode m'émerveillait par son ridicule et je me frottais un peu les mains en ricanant. Seulement au fur et à mesure, Revenge s'est transformée en véritable guilty pleasure dont il me tardait de voir la suite, car le ridicule de cette série est parfaitement assumé : partant, les grimaces de Madeleine Stowe, le jeu d'acteur inexistant d'Emily VanCamp et autres rebondissements improbables deviennent un plaisir sadique hebdomadaire. Une fois le cadre établi, c'est à dire que Revenge est une série nulle mais sans ambition donc c'est pas grave, on prend du recul et, avec un docte point de vue d'analyste, on réalise que cette série n'est ni plus ni moins qu'une réussite. Elle a accroché son public tout au long de la saison, s'améliorant même, et le dernier épisode, au-delà d'apporter une véritable conclusion à la tonne et demi de retournements de situations connus dans la saison, prend un parti un brin audacieux qui m'intéresse presque. Alors, si je n'irais pas jusqu'à véritablement "espérer" quoi que ce soit, je pense tout de même que la prochaine saison méritera d'être regardée. Youpi!


Scandal (ABC)


Dans le monde merveilleux de Shonda Rhimes, les gens sont beaux, immenses, pétés de tunes, sexy et tourmentés. En gros tellement ils sont parfaits, tellement ils ne méritent même pas 30 secondes d'onanisme. Scandal se trouve au croisement d'un show typique de la créatrice citée précedemment et une série quelque peu sérieuse. Le ton y est souvent maladroit et peu crédible mais la trame de fond s'avère plutôt efficace. Le problème de Shonda est toujours le même : lorsqu'elle fait du sérieux tout n'est pas convaincant. Toutefois, il y a ici quelques réussites, les personnages se dessinent progressivement et arrivent (parfois) à susciter notre intéret, on se prend au jeu et on attend une saison deux avec un peu d'impatience, le cliffhanger de fin et la théorie du complot qui sous tend les derniers épisodes de la série aidant. Bref, Olivia Pope n'est pas Addison Sheppard mais la talonne. 



Switched at Birth (ABC Family)


Cette nouveauté a un statut un peu particulier : elle est diffusée sur ABC Family et fait donc la part belle aux clichés et à la niaiserie, mais dans le même temps elle traite d'un sujet à la fois fascinant et novateur dans le monde télévisé. Je m'explique : Switched at Birth raconte l'histoire de deux familles qui vont être amenées à cohabiter car elles découvrent que leurs filles ont été...échangées à la naissance. Oui, c'est un soap, mais l'originalité vient d'un élément  au contraire très commun dans ce genre d'histoire : l'une des familles est très riche, tandis que l'autre se compose d'une mère célibataire qui vit dans un quartier difficile. Aussi, lorsque l'enfant est atteint d'une méningite à l'âge de 3 ans, sa mère n'a pas les moyens de la soigner et elle devient sourde. Du coup, Switched At Birth nous parle à la fois de la cohabitation entre des personnes socialement très différentes, de la recomposition délicate d'une grande famille véritablement mise à l'épreuve, mais nous fait également découvrir avec une grande vérité les us et coutumes de ceux qui n'entendent pas : leur fierté, leurs étonnantes aptitudes et évidemment leur propension au drama (c'est ABC Family, pas AMC). Le résultat est touchant mais aussi drôle et curieusement addictif, car si la série fait la part belle aux instants cul-cul, elle évite pas mal d'écueils en termes de sucre d'orge. A l'instar de toute une saison donc, le dernier épisode est très réussi et l'on espère que la série continuera sur cette lancée à la rentrée prochaine.



Chat Perplexe




Castle (ABC)


J'ai véritablement hésité avec cette fin de saison...J'ai même du mal à en parler tant je suis perplexe. Certes, ce que tout le monde attend depuis quatre ans s'est enfin produit et certes, Castle n'a rien perdu et ne perdra rien je pense de son charme, mais ALORS, QUELLE DEFERLANTE DE CUL-CUL MES AMIS! Vraiment, j'espère que le ton donné à ce final va vite être oublié, car j'aime encore que l'on revienne à des enquêtes hebdomadaires mignonnes. S'il vous plait, messieurs les scénaristes, ne détruisez pas Castle...


Grimm (NBC)


Instant confession : nous n'avons pas pu regarder la saison de Grimm en entier, déçus que nous étions de ce qui, pour nous, ressemblait à un massacre d'un pitch parfaitement honnête. Mais alors, me direz-vous, comment osez-vous la classer en fin d'année? C'est que nous avons en la personne d'une amie à la fois sublime et tenace une alliée de poids : manquant de s'étouffer parfois, outrée souvent, elle a suivi la saison et m'a brillamment fait un topo un soir d'ivresse. C'est la raison pour laquelle, ma mémoire étant plus que fidèle en toutes circonstances de même que mon égo, je peux vous dire que le final season est certes à la hauteur du manque d'ambition de l'ensemble de la série, mais laisse augurer -enfin- d'une évolution un peu courageuse pour l'année prochaine. D'ailleurs, comme la saison première de Supernatural était il faut bien le dire complètement pourrie jusqu'au dernier épisode, j'accorde le bénéfice du doute à Grimm qui à droit à ma perplexité. Voilà.


Suburgatory  (ABC)


Pilot peu engageant, pitch qui pourrait l'être : la série se propose d'analyser de manière exagérée et parodique la banlieue à travers le regard de deux new yorkais fraîchement débarqués. On remercie les personnages secondaires de Dallas et de Sheila sans qui la série manquerait profondément de substance. A regarder d'un oeil les soirs de déserts sériesques tellement l'ensemble est parsemé de cliché, le final season ne faisant pas exception.  



Chat  I wanna kill myself with a bullet right in my head coz it's so full of crap qu'on dirait Joséphine l'Ange gardien 





Bones (FOX) 


Voilà sept saisons que Bones nous a habitués au caractère atypique de son héroïne, au charme naturel de David Boreanaz, au côté très attachant de ses rôles secondaires. Lorsque j'ai commencé la série, je n'imaginais pas un jour lui refiler la pire récompense possible au pays des chats...mais malheureusement, Bones nous a aussi habitués ces dernières années à des cadavres toujours plus dégueulasses qui t'empêchent de manger devant la série alors que tout le monde mange devant Bones, à une incohérence phénoménale et surtout, à des final seasons de l'ordre de la quatrième dimension. Tout ce qui advient au cours d'un épisode de fin est toujours abracadabrant au dernier degré, c'est un peu leur marque de fabrique; mais cette fois-ci, désolée, la mayo ne prend pas, j'en ai eu marre. Les événements qui s'enchaînent n'ont vraiment ni queue ni tête, personne n'a envie de les voir se produire et en plus, les scénaristes ont décidé de nous gonfler avec une thématique religieuse toute pourrie. Je dis non.



II- Les séries des chaînes à péage


Chat d'Or


Girls (HBO) 


On sera court, un Dans l'oeil du chat suivra (article d'analyse complet pour ceux qui suivent pas), le nouveau bébé de HBO est un bijou qu'on se doit de regarder. Voilà.

House of Lies (HBO)


Voilà une nouveauté de 2011 qui a rempli son office, puisqu'elle arrive en bout de course avec un minou d'or dûment mérité alors que Whitney et consorts traîne encore dans la fange à l'heure actuelle. Petit rappel, House of Lies est une comédie d'HBO portant sur un sujet original : le rôle des consultants en management dans une entreprise et comment ces mecs-là sont prêts à tout pour gagner de l'argent en ne foutant absolument rien. Peu engageant, mais en réalité purement jouissif! Les péripéties pimentées de Marty Kaan et de son équipe trouvent ainsi une conclusion à la hauteur des ambitions de la série : cynisme de haute volée, rebondissements inattendus et serrements de coeur sont au programme. J'adhère et j'attends la saison deux comme le Messie.


Mad Men (AMC)


Bien sûr, il est difficile en quelques lignes de résumer un épisode de Mad Men et a fortiori toute une saison; je fais malheureusement partie de ces hipsters puristes qui portent au nu cette série et refusent limite d'en parler autour d'un café tant elle confère au divin. Ceci dit, je ne pouvais pas tolérer qu'elle soit laissée de côté au moment du bilan, surtout parce que le final season est terriblement intéressant à mes yeux. En deux mots, car je ne vais pas ici faire une rétrospective de cinq saisons de tourments du protagoniste, Don Draper est à nouveau confronté à son défaut le plus saillant, son incapacité à choisir : en effet, après une saison de "rédemption", d'insouciance, d'amour et d'eau fraîche (alors que je m'attendais à ce qu'il détruise tout très rapidement), il revient au point de départ. Ses peurs, ses angoisses se cristallisent dans une scène de fin à la fois épurée et intense, comme c'est la coutume dans Mad Men, qui me laisse dans une véritable expectative pour la saison prochaine. Et c'est sans compter sur la cinquantaine de raisons qui fait que j'ai passé douze épisodes à frôler l'hystérie, mais sans vous mentir, j'ai réellement un train à prendre alors je vous laisse à regrets; si je n'avais qu'un conseil à donner, ce serait de regarder Mad Men et de venir communier avec moi en buvant du gin. Voilà.


Chat d'Espoir


Nurse Jackie (SHO)


Déjà évoquée il y a peu, cette saison sur la désintoxication de Jackie est efficace malgré quelques imperfections (notamment la facilité avec laquelle elle résiste à la tentation des drogues). Le visionnage du dernier épisode pose, néanmoins, un problème : que va-t-il se passer la saison suivante ? La désintoxication achevée et les remises en questions des emplois effectuées, que reste-t-il à Nurse Jackie à exposer ? La série n'a-t-elle pas fait le tour   de ses thèmes ?  Nous verrons en mars prochain. 

Game of Thrones (HBO)


Une bien belle saison deux qui n’entraîne que frustration : la série nous délivre peu à peu sa trame et on ne peut être qu'impatient face à l'avenir des personnages. Toutefois, les arcs scénarisitques de Jon Snow, perdu dans la neige, et de la Khaleesi sentaint clairement le foin : WHERE ARE MY DRAGONS ! Oh, ta gueule. 
La saison qui était en perte de vitesse vers la mi saison a été clairement relevée par l'épisode BlackWater, achevée, rappelons le, par l'interprétation de The Nationals, nom de nom! Bref, encore et toujours à suivre.




Magic City (Starz)


L'avantage de cette nouvelle série c'est que vous pouvez mater même si vous ne comprenez rien et que le scénario vous fait chier. La série en chie pour prendre de l'ampleur et son envol, parfois elle manque même de crédibilité. On comprend les intentions du showrunner, dépeindre une famille à la tête d'un casino cependant on tombe rapidement dans le cul à outrance, et facilement on met en avant les perversions des hommes goinfrés de pouvoir. Il faudra attendre la saison 2 pour savoir si la série arrive à obtenir de la profondeur et des personnages un peu plus sensés.