C'est l'heure du prouprou.

Episode 1 : American Horror Story, Glee, The New Normal

Quand y'en a plus, y'en a encore

Episode 2 : Dexter, Grey's Anatomy et Scandal

Episode 3 : Castle et 2 Broke Girls

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mercredi 11 juillet 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? Spécial on est des branques totalement à la bourre - Hé bien bilantez maintenant Part II










Chers lecteurs du mercredi, cette semaine la chronique hebdomadaire profite d'un retard supplémentaire de notre part : après un premier article faisant le bilan d'une moitié des séries que nous avons regardées, voici, à grands renforts de chats de cérémonie, le bilan de l'année 2011 / 2012, suite et fin. Traditionnel petit rappel concernant les prix que nous avons à disposition :
- le chat d'or
- le chat d'espoir
- le chat perplexe
- et last but not least le chat I wanna kill myself with a bullet right in my head coz it's so full of crap qu'on dirait Joséphine l'Ange gardien.

Si votre série favorite ne figure pas au classement, c'est que, par un grand mystère quantique, nous n'avons pas vu l'épisode de fin; si votre série favorite vous semble injustement qualifiée de daube infâme, n'hésitez pas à vous manifester cette fois encore.





I- Les Séries de Networks


Chat d'Or


Don't Trust the Bitch (ABC)


Vous cherchez de l'originalité, du sang frais et de la biatch ? Vous êtes à la bonne adresse. Malgré quelques clichés d'exagération ça et là, la série navigue en imposant son ton décalé et original : voisin fétichiste, voisine hystéro-amoureuse et autres montages video porno autour de la confection de confiture, la série va de surprise en surprise et se savoure sans modération. Un pouce d'or et un miaulement sexy pour l'épisode sur Tall Slut no Panties qui se révèle juste ENORMISSIME. Merci, merci de me réconcilier avec les sitcom cette année. 


Chat d'Espoir
Revenge (ABC)


Non, le placement de Revenge dans cette catégorie n'est pas une erreur...Pourtant, vous vous souvenez très certainement d'un article assassin présentant la série à la rentrée 2011, à grand renforts de comparaisons entre Madeleine Stowe et Lesley Anne Down...Mais que s'est-il passé? Eh bien, j'ai regardé consciencieusement la saison entière, avec l'objectif non dissimulé de pondre un "Ma TV va craquer" dantesque ; chaque épisode m'émerveillait par son ridicule et je me frottais un peu les mains en ricanant. Seulement au fur et à mesure, Revenge s'est transformée en véritable guilty pleasure dont il me tardait de voir la suite, car le ridicule de cette série est parfaitement assumé : partant, les grimaces de Madeleine Stowe, le jeu d'acteur inexistant d'Emily VanCamp et autres rebondissements improbables deviennent un plaisir sadique hebdomadaire. Une fois le cadre établi, c'est à dire que Revenge est une série nulle mais sans ambition donc c'est pas grave, on prend du recul et, avec un docte point de vue d'analyste, on réalise que cette série n'est ni plus ni moins qu'une réussite. Elle a accroché son public tout au long de la saison, s'améliorant même, et le dernier épisode, au-delà d'apporter une véritable conclusion à la tonne et demi de retournements de situations connus dans la saison, prend un parti un brin audacieux qui m'intéresse presque. Alors, si je n'irais pas jusqu'à véritablement "espérer" quoi que ce soit, je pense tout de même que la prochaine saison méritera d'être regardée. Youpi!


Scandal (ABC)


Dans le monde merveilleux de Shonda Rhimes, les gens sont beaux, immenses, pétés de tunes, sexy et tourmentés. En gros tellement ils sont parfaits, tellement ils ne méritent même pas 30 secondes d'onanisme. Scandal se trouve au croisement d'un show typique de la créatrice citée précedemment et une série quelque peu sérieuse. Le ton y est souvent maladroit et peu crédible mais la trame de fond s'avère plutôt efficace. Le problème de Shonda est toujours le même : lorsqu'elle fait du sérieux tout n'est pas convaincant. Toutefois, il y a ici quelques réussites, les personnages se dessinent progressivement et arrivent (parfois) à susciter notre intéret, on se prend au jeu et on attend une saison deux avec un peu d'impatience, le cliffhanger de fin et la théorie du complot qui sous tend les derniers épisodes de la série aidant. Bref, Olivia Pope n'est pas Addison Sheppard mais la talonne. 



Switched at Birth (ABC Family)


Cette nouveauté a un statut un peu particulier : elle est diffusée sur ABC Family et fait donc la part belle aux clichés et à la niaiserie, mais dans le même temps elle traite d'un sujet à la fois fascinant et novateur dans le monde télévisé. Je m'explique : Switched at Birth raconte l'histoire de deux familles qui vont être amenées à cohabiter car elles découvrent que leurs filles ont été...échangées à la naissance. Oui, c'est un soap, mais l'originalité vient d'un élément  au contraire très commun dans ce genre d'histoire : l'une des familles est très riche, tandis que l'autre se compose d'une mère célibataire qui vit dans un quartier difficile. Aussi, lorsque l'enfant est atteint d'une méningite à l'âge de 3 ans, sa mère n'a pas les moyens de la soigner et elle devient sourde. Du coup, Switched At Birth nous parle à la fois de la cohabitation entre des personnes socialement très différentes, de la recomposition délicate d'une grande famille véritablement mise à l'épreuve, mais nous fait également découvrir avec une grande vérité les us et coutumes de ceux qui n'entendent pas : leur fierté, leurs étonnantes aptitudes et évidemment leur propension au drama (c'est ABC Family, pas AMC). Le résultat est touchant mais aussi drôle et curieusement addictif, car si la série fait la part belle aux instants cul-cul, elle évite pas mal d'écueils en termes de sucre d'orge. A l'instar de toute une saison donc, le dernier épisode est très réussi et l'on espère que la série continuera sur cette lancée à la rentrée prochaine.



Chat Perplexe




Castle (ABC)


J'ai véritablement hésité avec cette fin de saison...J'ai même du mal à en parler tant je suis perplexe. Certes, ce que tout le monde attend depuis quatre ans s'est enfin produit et certes, Castle n'a rien perdu et ne perdra rien je pense de son charme, mais ALORS, QUELLE DEFERLANTE DE CUL-CUL MES AMIS! Vraiment, j'espère que le ton donné à ce final va vite être oublié, car j'aime encore que l'on revienne à des enquêtes hebdomadaires mignonnes. S'il vous plait, messieurs les scénaristes, ne détruisez pas Castle...


Grimm (NBC)


Instant confession : nous n'avons pas pu regarder la saison de Grimm en entier, déçus que nous étions de ce qui, pour nous, ressemblait à un massacre d'un pitch parfaitement honnête. Mais alors, me direz-vous, comment osez-vous la classer en fin d'année? C'est que nous avons en la personne d'une amie à la fois sublime et tenace une alliée de poids : manquant de s'étouffer parfois, outrée souvent, elle a suivi la saison et m'a brillamment fait un topo un soir d'ivresse. C'est la raison pour laquelle, ma mémoire étant plus que fidèle en toutes circonstances de même que mon égo, je peux vous dire que le final season est certes à la hauteur du manque d'ambition de l'ensemble de la série, mais laisse augurer -enfin- d'une évolution un peu courageuse pour l'année prochaine. D'ailleurs, comme la saison première de Supernatural était il faut bien le dire complètement pourrie jusqu'au dernier épisode, j'accorde le bénéfice du doute à Grimm qui à droit à ma perplexité. Voilà.


Suburgatory  (ABC)


Pilot peu engageant, pitch qui pourrait l'être : la série se propose d'analyser de manière exagérée et parodique la banlieue à travers le regard de deux new yorkais fraîchement débarqués. On remercie les personnages secondaires de Dallas et de Sheila sans qui la série manquerait profondément de substance. A regarder d'un oeil les soirs de déserts sériesques tellement l'ensemble est parsemé de cliché, le final season ne faisant pas exception.  



Chat  I wanna kill myself with a bullet right in my head coz it's so full of crap qu'on dirait Joséphine l'Ange gardien 





Bones (FOX) 


Voilà sept saisons que Bones nous a habitués au caractère atypique de son héroïne, au charme naturel de David Boreanaz, au côté très attachant de ses rôles secondaires. Lorsque j'ai commencé la série, je n'imaginais pas un jour lui refiler la pire récompense possible au pays des chats...mais malheureusement, Bones nous a aussi habitués ces dernières années à des cadavres toujours plus dégueulasses qui t'empêchent de manger devant la série alors que tout le monde mange devant Bones, à une incohérence phénoménale et surtout, à des final seasons de l'ordre de la quatrième dimension. Tout ce qui advient au cours d'un épisode de fin est toujours abracadabrant au dernier degré, c'est un peu leur marque de fabrique; mais cette fois-ci, désolée, la mayo ne prend pas, j'en ai eu marre. Les événements qui s'enchaînent n'ont vraiment ni queue ni tête, personne n'a envie de les voir se produire et en plus, les scénaristes ont décidé de nous gonfler avec une thématique religieuse toute pourrie. Je dis non.



II- Les séries des chaînes à péage


Chat d'Or


Girls (HBO) 


On sera court, un Dans l'oeil du chat suivra (article d'analyse complet pour ceux qui suivent pas), le nouveau bébé de HBO est un bijou qu'on se doit de regarder. Voilà.

House of Lies (HBO)


Voilà une nouveauté de 2011 qui a rempli son office, puisqu'elle arrive en bout de course avec un minou d'or dûment mérité alors que Whitney et consorts traîne encore dans la fange à l'heure actuelle. Petit rappel, House of Lies est une comédie d'HBO portant sur un sujet original : le rôle des consultants en management dans une entreprise et comment ces mecs-là sont prêts à tout pour gagner de l'argent en ne foutant absolument rien. Peu engageant, mais en réalité purement jouissif! Les péripéties pimentées de Marty Kaan et de son équipe trouvent ainsi une conclusion à la hauteur des ambitions de la série : cynisme de haute volée, rebondissements inattendus et serrements de coeur sont au programme. J'adhère et j'attends la saison deux comme le Messie.


Mad Men (AMC)


Bien sûr, il est difficile en quelques lignes de résumer un épisode de Mad Men et a fortiori toute une saison; je fais malheureusement partie de ces hipsters puristes qui portent au nu cette série et refusent limite d'en parler autour d'un café tant elle confère au divin. Ceci dit, je ne pouvais pas tolérer qu'elle soit laissée de côté au moment du bilan, surtout parce que le final season est terriblement intéressant à mes yeux. En deux mots, car je ne vais pas ici faire une rétrospective de cinq saisons de tourments du protagoniste, Don Draper est à nouveau confronté à son défaut le plus saillant, son incapacité à choisir : en effet, après une saison de "rédemption", d'insouciance, d'amour et d'eau fraîche (alors que je m'attendais à ce qu'il détruise tout très rapidement), il revient au point de départ. Ses peurs, ses angoisses se cristallisent dans une scène de fin à la fois épurée et intense, comme c'est la coutume dans Mad Men, qui me laisse dans une véritable expectative pour la saison prochaine. Et c'est sans compter sur la cinquantaine de raisons qui fait que j'ai passé douze épisodes à frôler l'hystérie, mais sans vous mentir, j'ai réellement un train à prendre alors je vous laisse à regrets; si je n'avais qu'un conseil à donner, ce serait de regarder Mad Men et de venir communier avec moi en buvant du gin. Voilà.


Chat d'Espoir


Nurse Jackie (SHO)


Déjà évoquée il y a peu, cette saison sur la désintoxication de Jackie est efficace malgré quelques imperfections (notamment la facilité avec laquelle elle résiste à la tentation des drogues). Le visionnage du dernier épisode pose, néanmoins, un problème : que va-t-il se passer la saison suivante ? La désintoxication achevée et les remises en questions des emplois effectuées, que reste-t-il à Nurse Jackie à exposer ? La série n'a-t-elle pas fait le tour   de ses thèmes ?  Nous verrons en mars prochain. 

Game of Thrones (HBO)


Une bien belle saison deux qui n’entraîne que frustration : la série nous délivre peu à peu sa trame et on ne peut être qu'impatient face à l'avenir des personnages. Toutefois, les arcs scénarisitques de Jon Snow, perdu dans la neige, et de la Khaleesi sentaint clairement le foin : WHERE ARE MY DRAGONS ! Oh, ta gueule. 
La saison qui était en perte de vitesse vers la mi saison a été clairement relevée par l'épisode BlackWater, achevée, rappelons le, par l'interprétation de The Nationals, nom de nom! Bref, encore et toujours à suivre.




Magic City (Starz)


L'avantage de cette nouvelle série c'est que vous pouvez mater même si vous ne comprenez rien et que le scénario vous fait chier. La série en chie pour prendre de l'ampleur et son envol, parfois elle manque même de crédibilité. On comprend les intentions du showrunner, dépeindre une famille à la tête d'un casino cependant on tombe rapidement dans le cul à outrance, et facilement on met en avant les perversions des hommes goinfrés de pouvoir. Il faudra attendre la saison 2 pour savoir si la série arrive à obtenir de la profondeur et des personnages un peu plus sensés.

mercredi 20 juin 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? - Semaine du 20 Juin

Alors qu'on cuit radicalement dans nos jus avec l'arrivée du soleil et de la chaleur assommante, les séries de l'été commencent à pointer le bout de leur nez pour notre plus grand plaisir. 

True Blood 

Notre dose de sang annuelle est de retour. Plus grand succès d'audience de HBO avec Game of Thrones, la série vit sa dernière saison avec à sa tête son showrunner original, Alan Ball. Une saison qui devrait donc envoyer du bois. Le season premiere est comme à son accoutumée nerveux et efficace, si clairement les possibles lectures multiples des premières saisons (traitement de la religion, lecture des rejets sociaux et mise en avant des problématiques du coming out) sont abandonnées, la série est toutefois, toujours aussi sexy, déjantée et gore. Qui ne bave pas sur Jessica, Alcide ou Eric ? JE ME LE DEMANDE. Oui, la narration affiche complet par la pléthore de personnages et d'intrigues qui les relient ; oui, on aperçoit au maximum deux scènes chacun des personnages ; oui, Sookie est toujours proportionnellement aussi teubé que sont courts ses shorts mais qu'il est bon de se délecter de ce plaisir estival car il se fera trop court et frustrant comme chaque année. 


Les reprises mignonnes de l'été


Le mois de juin, outre l'humidité dégueulasse qui te colle à la peau et rend tout transport en commun infréquentable, a vu le retour sur nos écrans de deux séries estivales hautement sympathiques : Rizzoli and Isles et Necessary Roughness.
Rizzoli and Isles, depuis deux ans déjà, nous raconte les aventures de Jane Rizzoli et Maura Isles, respectivement détective et médecin légiste de la police de Boston. A la fois très différentes et bestas devant l'éternel, les deux personnages incarnent un duo policier féminin sexy, drôle et efficace : la série est légère et amusante, une réussite. Evidemment, ne vous attendez pas à un scénario de folie de pour les enquêtes hebdomadaires, car le coupable a toujours un gros "KILL ME I'M GUILTY" tatoué sur le front. On se régale plutôt d'un contraste détonnant entre le franc-parler (voire le bourrinage) d'une Rizzoli en costard et la rigueur scientifique d'une Maura en talons Manolo. La reprise est certainement à la hauteur de mes modestes attentes et je ne saurais trop vous conseiller de passer un été autrement désert en termes de cop show en compagnie de cette série fraîche et divertissante.
Necessary Roughness se place dans la même perspective choupinette : on retrouve avec plaisir ce type de série aux ambitions raisonnables, à vocation funky. Le pitch est toujours aussi abracadabrant quand on le prononce à voix haute, puisqu'on suit les péripéties d'une psychiatre qui gère les déboires divers et variés d'une équipe de football américain, mais le résultat est toujours aussi enlevé et amusant. La protagoniste, Dani Santino, n'a rien perdu de son mordant, pour notre plus grand kif, tandis que Matt Donnally en la personne de Marc Blucas est fidèle à son rôle de sexy slash gentil et on n'en demande pas davantage.On pourrait s'inquiéter de l'avenir d'une série très TRES pauvre en termes d'intensité dramatique, mais concrètement on a déjà fort à faire avec des Vampire Diaries et autres Secret Circle...Alors si vous voulez voir un poisson rouge dans un blender et un blessé par balles qui surmonte son PTSD avec des putes et un jacuzzi, n'hésitez plus!





Ronron de la semaine : Nurse Jackie

Nurse Jackie sévit depuis quatre ans sur les écrans de Showtime et vient de se voir attribuer une cinquième saison. Grande nouvelle que cela qui compense, maigrement, l'annulation de la regrettée United States of Tara, m'enfin. Pour les ermites qui n'ont pas vu un écran de télé américain ou un site de torrent depuis quelques décennies, je rappelle le pitch : Jackie, infirmière vindicative mais le coeur sur la main de son état, est une narco-addict. Cette addiction est ce qui lui permet de survivre à sa vie et à son métier mais qui la transforme en menteuse compulsive et maladive. Les trois premières saisons s'attardaient sur son addiction, la dernière s'occupe de sa désintoxication. Beaucoup de critiques estiment que la série aurait du s’arrêter à la saison dernière, à la fin des frasques et folies de Jackie dues à sa dépendance et qu'elle avait, depuis, perdue en qualité et acidité, je ne partage pas leur point de vue. Certes, Jackie ressemble moins à une manipulatrice psychopathologique échappée directement d'un Hitchcock, certes la désintoxication semble se réaliser d'une manière un peu trop facile, mais le sujet reste bien traité, moins bien que l'addiction mais mis en place de façon habile. Les épreuves de sa désintoxication ne semblent pas se retrouver dans son combat avec les pilules qui structurent son quotidien mais plus dans les conséquences sonnantes et trébuchantes des ses actions passées. La problématique de narration et de réflexion se dessine autour des dégâts qu'elle a causé sur son mariage, ses enfants et sur son entourage professionnel. Toutefois, le sel de la série n'a en rien disparu : O'Hara, Zoey, Cooper et Gloria se retrouvent sur le devant de la scène. Que demander de plus ? Ces quatre personnages représentent indubitablement le coeur, l’âme et le sang de cette série. Que serait Nurse Jackie sans la classe débordante d'O'Hara, la folie de Zoey, la débilité de Cooper et enfin, la main de fer et le décalage de Gloria (je tairais ma passion pour la qualité d'actrice de Anna Deavere Smith qui à bien fait de s'échapper des planches pour venir irradier de charisme et de talent la petite perle de Showtime ) ? Rien.
Ruez vous dessus et ronronnez mes amis, ronronnez ! 

N.
W.