C'est l'heure du prouprou.

Episode 1 : American Horror Story, Glee, The New Normal

Quand y'en a plus, y'en a encore

Episode 2 : Dexter, Grey's Anatomy et Scandal

Episode 3 : Castle et 2 Broke Girls

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vendredi 24 août 2012

Beaux gosses en série : un article spécial plaisir des yeux

C'est l'été, on crève de chaud comme des rats et pour relever un peu l'ambiance, quoi de plus pertinent qu'un article tout entier dévoué au PLAISIR DES YEUX?
Attention, on ne va pas transcender votre vie intellectuelle, mais si cela ne vous dérange pas, de temps en temps, de regarder une série simplement pour détendre votre sens de l'esthétique alors ouvrez vos mirettes, les mecs, notre petit classement envoie du rêve. Bienvenue dans notre instant Voici/Oops/Public de l'année...

Old school

Vous vous souvenez du temps où vous étiez des ados boutonneux ? Le temps où le moindre bras qui vous frôlait entraînait un changement de sous-vêtement quasi instantané ? Nous c'était  durant les années 2000, ainsi suivent les fantasmes masculins de l'époque.

Drazic Bogdan, Callan Mulvey

L'addiction aux séries télévisées commence tôt, bien souvent ; aussi suis-je en droit de supposer que les moins jeunes d'entre vous ont passé des heures devant Hartley, Coeurs à Vif quand c'était diffusé l'après-midi sur France 2. Si vous êtes normalement constitués, vous avez dû trembler d'émotion à la moindre apparition de Drazic sur vos écrans : pionnier du style "bad boy propre sur lui", Drazic est au top des beaux gosses old school.


Joshua Jackson, Pacey Witter

Dans un style un brin plus policé, la besta de Dawson, Pacey Witter, a su séduire les plus funky d'entre nous. James Van Der Beek et sa tête de gros bébé atrophié n'ont pas rivalisé une demi-seconde avec le charme de Pacey, ses incertitudes et sa mignonne rebellion. Non, mais c'est vrai, il se tape une cougar, quoi...


James Marsters, Spike

Les vrais savent de quoi je parle : quand la plupart des midinettes se pâmaient devant un parfois très fade Angel, avec ses problèmes psychologiques à la mords-moi le noeud, vous et moi on fondait devant le punk / trash / méchant / sexy Spike. Et honnêtement, on avait raison.


David Boreanaz, Angel

Le romantique torturé. Facile, me direz vous ? Oui, mais à l'époque on avait pas encore Twilight, on avait Buffy et Angel, on avait David Boreanaz et James Marsters. Il fallait choisir un camp : la blonde peroxydée soumise à Drusilla, ou la mâchoire carrée, le regard sombre et la folie d'Angelus. Un choix facile, donc. Puis, j'ai toujours eu un truc pour les bipolaires.



Julian Sark, David Anders 

Le charme russe, la beauté qui vient du froid et le machiavélisme de Julian Sark dans Alias. Non, non on ne parle pas du boursouflé David Anders dans Vampire Diaries, on s'occupe ici du malin et sexy Sark des trois premières saisons d'Alias.


DILF

La quarantaine, ces rides sur le coin des yeux, ce regard plein d'expérience et de confiance en soi, la force de l'âge en somme. Tout autant que les MILF sévissent sur nos écrans et dans nos vies, les DILF (Dad I'd like to fuck) font dresser l'ensemble des poils de nos corps. 

Will Gardner, Josh Charles

Le charisme de cet acteur n'a aucune limite, AUCUNE limite je vous dis! Il fait bien partie de ces types qui n'ont pas une chance au départ et qui, grâce à leurs voix, leurs regards pénétrants, vous dégomment toute une ligne de Ian Somerhalder en faisant un strike.


Patrick Dempsey, Derek Shepherd

Avant de faire des pub pour l'Oreal, McDreamy a fait flaquer l'ensemble des trentenaires de la planète dans les premiers épisodes de Grey's Anatomy avec son regard clair, ses cheveux impeccables et son sourire taquin, faisant pointer la plupart des tétons de l'audimat d'ABC et de TF1. 


Josh Hopkins, Grayson Ellis

Le précieux rigolo. Josh Hopkins dans tous ses rôles joue toujours le mec sympa et joli, celui en qui on peut toujours avoir confiance, le mari parfait en somme. Même si, il est vrai, sa musculature, ses "tiny eyes" et son mètre quatre-vingt huit ne sont pas pour lui faire défaut. Soit.


Jon Hamm, Don Draper



Aaaaaah. Excusez, je me pâme, je meurs. Non, c'est trop.


Juste parfaits

Qu'importe l'âge, qu'importe la période, ces beautés intemporelles sont et resteront éternellement estampillés dans nos esprits "si tu viens dormir à la maison, tu dormiras pas dans la baignoire". 

Raylan Givens, Timothy Olyphant

Tout ceux qui ont vu un jour dans leur vie Deadwood ou Justified nous comprendront : Timothy Olyphant est ce qu'on appelle un sacré morceau ; 1m83 de pur plaisir des yeux.  La musculature saillante, le Steston, le complexe du sauveur de la demoiselle en détresse et l'accent du Kentucky ne font que sublimer la beauté de cet originaire de Hawaï dans son rôle de Raylan Givens. Ce n'est pas Clint Eastwood mais ça compense pas mal. 


Jensen Ackles, Dean Winchester

Qu'il joue Dean Winchester ou Alec, dans Dark Angel, habitué aux rôles de mec marrant slash bad ass slash gendre idéal potentiel, Jensen Ackles dépote. Point.



Matt Bomer, Neal Caffrey




La première fois que vous appercevez Matt Bomer dans White Collar, vous vous dites, tiens encore un bogoss à l'américaine. Puis, lorsque son personnage, Neal Caffrey, enfile un costard et prononce trois mots, vous êtes déjà debout devant votre pc en train de déchirer vos vêtements jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que vous êtes un brin ridicule. Dégageant un charme et un sex-appeal sans limite, Matt Bomer, à travers son personnage, arrive à pousser toutes sortes de boutons en nous, c'est pas peu dire. Puis, lorsque vous le voyez dans une scène de White Collar, peindre à moitié nu tout en ayant un regard profond et torturé, vous vous marrez bien mais intérieurement vous vous dites : DIOS MIOS.


Alcide Herveaux, Joe Manganiello

Ce mec est une PORTE, une porte blindée de deux mètres sur trois. Sérieusement, bordel.


Eric Northman, Alexander Skarsgard

True Story : un jour j'ai eu une discussion avec un pote :" Si tu devais choisir un mec avec qui coucher, qui cela serait-il? (oui, je ne dis jamais, "ça" mais cela, même à l'oral, manants). Sa réponse fut la mienne également : Alexander Skarsgard. Plus communément appelé Eric de True Blood, les noms scandinaves relevant du cauchemar à prononcer, son mètre quatre-vingt dix, son flegme, sa bestialité froide a raison d'à peu près l'ensemble de la planète, voire plus (oui, oui, oui). 


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Alors? D'accord, pas d'accord? En attendant, kiffez bien la foutue canicule, on revient la semaine prochaine avec deux ou trois bonasses pour continuer d'agrémenter votre été...

dimanche 22 juillet 2012

Critique Pilot : The Newsroom - Grey's Journalism






Lorsqu'une nouvelle série débarque sur HBO, c'est un peu comme quand tu découvres ton premier kinder surprise, tu hallucines devant le chocolat et frétille face au fait qu'il y a un jouet dedans. Ainsi, imaginez les frétillements que l'apparition de The Newsroom a sucité en moi lorsque j'ai appris que non seulement c'était le nouveau bébé de HBO mais qu'en plus il était crée par Aaron Sorkin, aka le dieu qui a fait The West Wing (A la Maison Blanche). Plein d'entrain et de liesse, je lance le pilot et je suis bercé par de la joie et aussi pas mal de perplexité. Du coup, je me dis qu'il faut attendre quelques épisodes pour savoir ce qu'il en est réellement : vaste blague ou oeuvre de qualité ? Il s'avère que, comme souvent, The Newsroom se trouve à mi chemin, équidistant d'une qualité d'HBO et d'une nouvelle programmation culcul mes pralines d'ABC.



Pression, dénonciations et obsessions d'un showrunner


The Newsroom narre les péripéties d'une équipe de rédacteurs du JT de 19h d'une grande chaîne nationale, proposant ainsi un regard des coulisses du traitement de l'information. Equipe qui a pour présentateur et par conséquent image, Will McAvoy journaliste consensuel par excellence qui ainsi fédère l'ensemble des auditeurs de sa chaîne fictive ACN. Consensus proportionnel à sa détestabilité derrière la caméra, un homme au bord de la crise de nerfs en somme. Lors de la première scène il rencontre le gouffre, prend en plein poire ses propres travers : il explose en plein milieu d'une émission de grande écoute et expose des points de vue politiques tranchés et virulents. Alors que le Jean Pierre Pernaud d'ACN vire sa cutie et pète sa durite en live audience, son équipe de rédacteurs se fait la malle avec un autre présentateur et son patron décide de lui imposer de nouveaux collègues. Là où le bât blesse, c'est la chef de cette nouvelle équipe : son ancienne collègue et maitresse, Mackenzie MacHale. Evidemment, le premier épisode expose comment cette équipe s'intègre et impose un nouveau regard sur l'information et comment Will McAvoy renaît de ses cendres et de consensuel devient provocateur et accusateur. 


Notre Will McAvoy à nous, THUMBS UP


Alors qu'on pense être dans nos petits souliers de l'habitude et qu'on s'atèle au deuxième épisode en pensant  naïvement qu'on va subir un épisode quasi-similaire au premier, il n'en est rien. Le premier opus est placé sous le signe de la pression : pression du traitement de l'information, pression de la rapidité des réactions qu'il faut avoir pour mettre en place un journal entier autour de cette information, pression de ne pas faire d'erreur dans la pertinence d'une information et enfin pression du direct lorsque WIll McAvoy doit tenir d'une main d'acier un nouveau JT aux accusations politiques anti-républicaines flagrantes. Puis d'un coup, plus de pression, rien, nada, nothing, ningun, niet, sarkozy. La série ne se concentre plus sur cette frénésie du traitement de l'info mais s'oriente vers les thèmes abordés dans le JT. Ainsi, Will McAvoy passe tout un épisode à allumer en direct des représentants des Tea party sur plusieurs mois, faisant ainsi de son JT un objet politique et de plus en plus boudé par l'audimat. Émergent ici les deux piliers de The Newsroom, d'une part la gangrène implantée dans le journalisme de grande heure d'écoute et d'autre part les convictions qui animent Aaron Sorkin, et l'un ne va pas sans l'autre. La nouvelle série de HBO sert de fer de lance mais aussi d'exutoire à son créateur : il y expose ses points de vue politiques, ce qu'il estime être les dérives sociétales et accuse le journalisme de grande écoute d'être l'un des vecteurs, voire même l'un des créateurs de ces dérives, de par son caractère consensuel et ses obligations d'audience. Aaron Sorkin ne s'arrête pas en si bon chemin et non content de tailler le manque d'éthique et d'investissement des journalistes, s'atèle à ce qui est pour lui le fond du problème : les producteurs et têtes dirigeantes du monde politique. Durant 112th Congress, le troisième épisode de la série, le lien entre la sphère politique et les créanciers de l'ACN est établi, la conclusion y est donc rapide et aisée : le journalisme ne peut plus être le principal représentant de la liberté d'expression car ses producteurs sont liés financièrement aux politiciens. Il est necessaire de préciser que cet episode magistral met en scène Jane Fonda et une magnifique métaphore sur le golf et Jesus, à voir donc. 

Toi aussi,  fait une reconstitution de Sodome et Gomore avec Jesus en jouant au Golf.


Les propos et l'idéalisation du rôle du journaslite exposés par Aaron Sorkin, déchaînent les critiques ainsi que la blogosphère des sérievores : vrai courage, préoccupations surannées d'un viel homme blanc blindé aux as ou objet de fascination uniquement accessible aux lecteurs de Télérama, les débats vont bon train et Aaron Sorkin oscille entre le pilori à la canonisation. A Chats en série on est du genre à se taire et à ne pas affirmer ce qu'on pense, on tient juste à signaler que la seule Tea party qu'on apprécie a eu lieu à Boston en 1773, qu'on ne regarde qu'Euronews et LCP et qu'on conchie la gueule de Télérama publiquement mais que quand même des fois on s'y égare même si on préfère VICE. Bref.


De la Tea party, de la vraie.


Meredith Grey et Derek Shepherd back in the 90's


Au delà d'un message et d'un pitch prenant, The Newsroom est l'incarnation de la kitchitude, réel problème lorsque celle ci n'est pas voulue, surtout sur une chaîne comme HBO.
Ainsi dès les premières minutes ce qui saute aux yeux du téléspectateur c'est l'aspect vieillot de l'image.  Tout est bleu et gris, tout est terne et on l'impression que l'image est en permanence floue. La réalisation n'est en rien imaginative et pire, ressemble completement à celle de The West Wing : Sorkin est figé dans les années 90, ce qui, avec les années 80 et les pattes d'eléphants des seventies, s'apparente le plus aux cercles de l'enfer. L'apogée du kitch, le pompom de la pomponette, s'avère le générique : on nage carrément dans une mare de vomi de mauvais gout et d'esthétique surannée. Il suit, c'est cadeau et non fourni avec son sac à dégueulis (on est pas Air France, malgré la beauté et la sexytude de notre hôtesse W.)





Cela vous rappelle un croisement malheureux entre celui de The West Wing et celui de Jag ? Ne vous ruez pas chez votre médecin, tout est normal.

Si l'insupportable se contentait de se terrer dans l’esthétique, on pourrait survivre; après tout on a tous regardé une série de Joss Whedon un jour, mais Aaron Sorkin ne s'arrête pas là, il nous fait pénétrer à CULCULAND, le pays des vagues roses, des poneys arc-en-ciels et des Bisounours. C'en est assez.
Au milieu de la mousson des considérations politiques d'Aaron Sorkin nageottent deux relations amoureuses à la con ; comprenons nous bien, je n'ai rien contre l'amour, surtout lorsqu'il est écrit par Rimbaud, mais lorsque c'est à s’étouffer de clichés, ridicule et saupoudré d'un jeu d'acteur détestable, rien ne va.

Deux choses sont à se pendre :  la première se trouve être les affiches de Mackenzie dans le premier épisode. Le détonateur qui fait exploser Will McAvoy en live est supposé être une hallucination où il aperçoit Mackenzie lui dévoiler ses mensonges sur des pancartes :


Remarquez comme personne ne s’aperçoit qu'il y a une teubé avec des pancartes A4 au milieu du public.


Qu'apprend t-on à la fin du premier épisode, je vous le donne en mille : en réalité ce n'était pas une hallucination, elle était vraiment là. Vous pensiez que l'histoire s'arrétait là ? Que nenni, le pilot s'achève sur une scène ou Mackenzie est sur le point de dévoiler à Will que c'était en réalité bien elle dans le public ce jour là mais malheureusement il pénètre dans un ascenseur et la belle se ravise ; voilà vous avez votre pitch pour une saison, on est à deux doigts du scénario d'un Ken Loach, je ne vous le cache pas.

Le second arc scénaristique qui risque d'entraîner votre mort, il est simple et se résume en une photo :

L'antéchrist
Maggie Jordan (incarnée par la si "à buter" Alison Pill) sur laquelle j'ai plusieurs délicatesses à vous apporter:

1. Elle est moche.
2. Non seulement elle est moche mais en plus elle ressemble à un petit cochon en porcelaine
3. Elle est moche, elle ressemble à un petit cochon en porcelaine ET elle joue affreusement mal
4. Referez vous à ci dessus et ajoutez qu'elle a le rôle de l'ingénue, journaliste géniale en devenir qui attire l'affection de tout le monde car elle est trop choupi puisqu'elle passe son temps à gaffer
5. Son personnage n'a en réalité qu'un unique intérêt : attirer la vieille pucelle de 25 ans qui rêve d'avoir une romance à deux euros avec un jeune et joli journaliste transi d'amour pour elle.

Vous voilà prévenu, Maggie et Mackenzie représentent les personnages qu'on pourrait qualifier de kawai, elles sont là pour charmer et rendre la série amusante, ce qui est un véritable fiasco. Oui, quand vous mélangez des tonnes de propos qui se veulent sérieux et pamphlétiques, vous n'ajoutez pas de l'humour écrit pour les lectrices de Jeune et Jolie ou digne des romans photos de Girls, ça détonne tout autant que Cecile Duflot en tailleur à l'Assemblée Nationale.


Résultat hybride entre une mère, Ally Mcbeal, et un papa, The West Wing, The Newsroom est à l'image de son créateur : cultivé et au verbe efficace et ciselé mais souvent ridicule et engoncé dans des stéréotypes relationnels peu crédibles.  


N. qui tâte du stick