C'est l'heure du prouprou.

Episode 1 : American Horror Story, Glee, The New Normal

Quand y'en a plus, y'en a encore

Episode 2 : Dexter, Grey's Anatomy et Scandal

Episode 3 : Castle et 2 Broke Girls

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lundi 3 septembre 2012

Spécial plaisir des yeux - Des belles gosses en série




Chers amis, afin de clore définitivement notre phase Voici / Gala / Closer, nous vous proposons un dernier petit classement : celui des personnages féminins les plus attirants. Il y en a pour tous les goûts (surtout les nôtres) alors accrochez-vous à vos chaises : c'est la fête au fantasme, préparez vos mouchoirs, c'est l'instant plaisir des yeux. 



mercredi 22 août 2012

C'est la canicule tu ne trouves pas ? Spécial Vacances 4


Cette semaine, c'est la révolution sur ce blog car si nous avons choisi d'aborder très traditionnellement deux séries qui débutent ou reprennent sur nos écrans, nous accueillons une invitée de marque. Yuk, célèbre pour ses commentaires et sa victoire incontestable au Quizz de Noël, revient ainsi sur le premier épisode de la saison deux de Grimm, diffusé le 13 août. Quand à N., toujours au taquet, il s'intéresse à Copper, nouveauté de la BBC America. 
Sur ce, kiffez bien vos quarante degrés à l'ombre, personnellement je m'en vais prendre un vol direct pour Yakutsk.

Grimm





La semaine dernière, Grimm a choisi pour une raison inconnue de ma personne de reprendre du service (attendre septembre comme tout le monde étant au-dessus de ses forces). Si on m’avait gentiment informée que Merlin recommençait au mois d’août, que True Blood continuait jusqu’en décembre, j’en aurais été fort heureuse mais la reprise de Grimm a eu malheureusement le même effet sur moi que la reprise de la Ligue 1 ("Putain déjà bordel ?!").
Pourquoi autant de méchanceté envers cette série qui n'est franchement pas si mal ? Le problème de Grimm à mon dur avis c’est qu’on m’a vendu du rêve (les frères Grimm, les contes de fées, la fantasy aka un background de malade = un potentiel de folie) et qu’au final j’ai juste eu une adaptation bancale et sans charme de Supernatural.
La saison 1 correspond dans le fond à ce qu’on pouvait espérer : des épisodes one-shot avec l’introduction d’un ou deux monstres différents à chaque fois, la base. L’intrigue de fond tourne autour du personnage principal, Nick Burkhardt, et de la mort de ses parents; en filigrane on voit tout doucement apparaître l’organisation des « monstres ». Du coup de quoi je me plains ? C’est simple, comme la saison 7 de Bones (dont on ne parlera pas ici), ça ne prend pas. Le héros manque de charisme, les allusions historiques me filent de l’urticaire, on voit venir les trucs à des kilomètres. Le problème fondamental de Grimm c’est que la série a tout pour plaire mais au final j’ai juste une série teenager qui tente de prendre le créneau de Supernatural (en pleine dérive).
Vu que je suis un peu con sur les bords et optimiste (mais que pour les trucs inutiles), je me suis lancée dans la regardure de ce pilot de saison 2. Que dire? Il y a peut-être une chance pour que la série rende quelque chose, enfin qu’il se passe vraiment un truc, à la fin de la saison ou la saison prochaine. Ah, et pour finir sur un SPOILER, à la prochaine série qui me sort un parent mort de sa manche en mode « Mum ? » en final season et le fils et la mère en justiciers de la mort à la fin du premier épisode de la saison 2, je fais un meurtre.



Copper



La fin des vacances approchant, il faut en saisir les derniers instants pour voyager. Copper vous propose alors un vol direct vers le dix-neuvième siècle et plus précisement en 1864 à New York. Au programme purin, catins, flics aux méthodes sportives et corruption politique ; le tout est evidemment servi sur fond de musique irlandaise - communauté puissante de la ville en ces temps anciens - et de guerre de faction. La série s'attarde sur le persnnage de Kevin Corcoran qui, fraichement revenu de la Guerre de Sécession qui bat encore son plein, est promu inspecteur pour avoir sauvé le fils du maire de New York. Badass au coeur fragile -il est guidé par la mort récente de sa fille et la disparition de sa femme- Corcoran se révèle pret à tout pour obtenir la vérité sur les crimes qui sévissent dans les rues de l'une des villes contemporaines les plus sexy du monde : il n'hésite ni à s'acoquiner avec la communauté noire, ni à botter des culs et va même jusqu'à dénoncer des figures politiques locales et ce quelque soit leur influence. 
Le tout se regarde avec plaisir même si la réalisation de Tom Fontana (Oz, Borgia, Homicide) laisse à désirer, oscillant régulièrement entre le capharnaüm incroyable d'un épisode de Xena the warrior princess et une version dirty de Doctor Quinn, sans la biatch WASP culcul mes pralines et l'Indien bogoss qui n'a d'indien que le prénom, à y réfléchir sans rien en fait. 
Quoiqu'il en soit, on reste sur sa faim à la fin du pilot, nul ne sait si la nouvelle série de BBC America est en réalité un procédural ou une série feuilletonnante  ; mon flair de chat m'oriente vers un mélange savant des deux. 
Bref, une bonne surprise en cet fin d'été. 



N., un brin mégalo

Yuk, chat futé

mercredi 20 juin 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? - Semaine du 20 Juin

Alors qu'on cuit radicalement dans nos jus avec l'arrivée du soleil et de la chaleur assommante, les séries de l'été commencent à pointer le bout de leur nez pour notre plus grand plaisir. 

True Blood 

Notre dose de sang annuelle est de retour. Plus grand succès d'audience de HBO avec Game of Thrones, la série vit sa dernière saison avec à sa tête son showrunner original, Alan Ball. Une saison qui devrait donc envoyer du bois. Le season premiere est comme à son accoutumée nerveux et efficace, si clairement les possibles lectures multiples des premières saisons (traitement de la religion, lecture des rejets sociaux et mise en avant des problématiques du coming out) sont abandonnées, la série est toutefois, toujours aussi sexy, déjantée et gore. Qui ne bave pas sur Jessica, Alcide ou Eric ? JE ME LE DEMANDE. Oui, la narration affiche complet par la pléthore de personnages et d'intrigues qui les relient ; oui, on aperçoit au maximum deux scènes chacun des personnages ; oui, Sookie est toujours proportionnellement aussi teubé que sont courts ses shorts mais qu'il est bon de se délecter de ce plaisir estival car il se fera trop court et frustrant comme chaque année. 


Les reprises mignonnes de l'été


Le mois de juin, outre l'humidité dégueulasse qui te colle à la peau et rend tout transport en commun infréquentable, a vu le retour sur nos écrans de deux séries estivales hautement sympathiques : Rizzoli and Isles et Necessary Roughness.
Rizzoli and Isles, depuis deux ans déjà, nous raconte les aventures de Jane Rizzoli et Maura Isles, respectivement détective et médecin légiste de la police de Boston. A la fois très différentes et bestas devant l'éternel, les deux personnages incarnent un duo policier féminin sexy, drôle et efficace : la série est légère et amusante, une réussite. Evidemment, ne vous attendez pas à un scénario de folie de pour les enquêtes hebdomadaires, car le coupable a toujours un gros "KILL ME I'M GUILTY" tatoué sur le front. On se régale plutôt d'un contraste détonnant entre le franc-parler (voire le bourrinage) d'une Rizzoli en costard et la rigueur scientifique d'une Maura en talons Manolo. La reprise est certainement à la hauteur de mes modestes attentes et je ne saurais trop vous conseiller de passer un été autrement désert en termes de cop show en compagnie de cette série fraîche et divertissante.
Necessary Roughness se place dans la même perspective choupinette : on retrouve avec plaisir ce type de série aux ambitions raisonnables, à vocation funky. Le pitch est toujours aussi abracadabrant quand on le prononce à voix haute, puisqu'on suit les péripéties d'une psychiatre qui gère les déboires divers et variés d'une équipe de football américain, mais le résultat est toujours aussi enlevé et amusant. La protagoniste, Dani Santino, n'a rien perdu de son mordant, pour notre plus grand kif, tandis que Matt Donnally en la personne de Marc Blucas est fidèle à son rôle de sexy slash gentil et on n'en demande pas davantage.On pourrait s'inquiéter de l'avenir d'une série très TRES pauvre en termes d'intensité dramatique, mais concrètement on a déjà fort à faire avec des Vampire Diaries et autres Secret Circle...Alors si vous voulez voir un poisson rouge dans un blender et un blessé par balles qui surmonte son PTSD avec des putes et un jacuzzi, n'hésitez plus!





Ronron de la semaine : Nurse Jackie

Nurse Jackie sévit depuis quatre ans sur les écrans de Showtime et vient de se voir attribuer une cinquième saison. Grande nouvelle que cela qui compense, maigrement, l'annulation de la regrettée United States of Tara, m'enfin. Pour les ermites qui n'ont pas vu un écran de télé américain ou un site de torrent depuis quelques décennies, je rappelle le pitch : Jackie, infirmière vindicative mais le coeur sur la main de son état, est une narco-addict. Cette addiction est ce qui lui permet de survivre à sa vie et à son métier mais qui la transforme en menteuse compulsive et maladive. Les trois premières saisons s'attardaient sur son addiction, la dernière s'occupe de sa désintoxication. Beaucoup de critiques estiment que la série aurait du s’arrêter à la saison dernière, à la fin des frasques et folies de Jackie dues à sa dépendance et qu'elle avait, depuis, perdue en qualité et acidité, je ne partage pas leur point de vue. Certes, Jackie ressemble moins à une manipulatrice psychopathologique échappée directement d'un Hitchcock, certes la désintoxication semble se réaliser d'une manière un peu trop facile, mais le sujet reste bien traité, moins bien que l'addiction mais mis en place de façon habile. Les épreuves de sa désintoxication ne semblent pas se retrouver dans son combat avec les pilules qui structurent son quotidien mais plus dans les conséquences sonnantes et trébuchantes des ses actions passées. La problématique de narration et de réflexion se dessine autour des dégâts qu'elle a causé sur son mariage, ses enfants et sur son entourage professionnel. Toutefois, le sel de la série n'a en rien disparu : O'Hara, Zoey, Cooper et Gloria se retrouvent sur le devant de la scène. Que demander de plus ? Ces quatre personnages représentent indubitablement le coeur, l’âme et le sang de cette série. Que serait Nurse Jackie sans la classe débordante d'O'Hara, la folie de Zoey, la débilité de Cooper et enfin, la main de fer et le décalage de Gloria (je tairais ma passion pour la qualité d'actrice de Anna Deavere Smith qui à bien fait de s'échapper des planches pour venir irradier de charisme et de talent la petite perle de Showtime ) ? Rien.
Ruez vous dessus et ronronnez mes amis, ronronnez ! 

N.
W.