mercredi 4 juillet 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? - Semaine du 4 Juillet

Aujourd'hui nous sommes quelque peu l'Assemblée Nationale, on porte un regard critique et acerbe face au grand oral de deux nouvelles séries : The Soul Man et Anger Management., séries qui cumulées en minutes ne dépassent même pas la longueur du discours de notre nouveau premier ministre, c'est fou. 

Anger Management :



FX c'est la chaîne qui monte et surtout la châine pour laquelle je possède un intérêt certain : la présence de Justified (sur laquelle un magnifique article a été écrit ici, je vous le rappelle) et, à moindre échelle, American Horror Story aidant, clairement, à cela.  Lorsque j'ai appris qu'une nouvelle série débarquait sur son réseau je me suis dit youpi, lorsque j'ai su que c'était Charlie Sheen à sa tête, je me suis dit bordel.
Pour info, Charlie Sheen c'est lui :


Charlie Sheen ou le mec qui rate son salut hitlerien pour cause d'alcoolisme




Minou I want to kill myself with a bullet
 right in my head coz it's so full of crap
 qu'on dirait Josephine l'ange gardien
Et clairement, je suis en berne pour la FX car c'est un mauvais acteur ...
Mauvaise foi et choix de la photo mis à part, la raison pour laquelle j'estime que Charlie Sheen est un handicap pour la chaîne est simple :  je ne peux pas blairer sa gueule (je suis à mon maximum de politesse là). Ainsi, si je ne pars pas du tout, du tout; avec un regard biaisé lorsque je déclenche le pilot de Anger Management, je suis toutefois d'une honnêteté sans faille. L'histoire est simple : Charlie Sheen essaye de faire du buzz en faisant une série sur ses accès de colère sous couvert d’auto-dérision ; là où il nous ment, alors que, je le rappelle, je suis d'une honnêteté sans faille, c'est que d'une il est sobre durant tout l'épisode et que deux il gère ses problèmes de colère et ceux des autres. Faut pas nous prendre pour des pignoufs quand même. Si vous aimez Charlie Sheen n'hésitez pas, cependant revoyez vos goûts à la hausse je vous en prie.





The Soul Man 





Minou I want to kill myself with a bullet
 right in my head coz it's so full of crap
 qu'on dirait Josephine l'ange gardien
Ainsi, comme si la merveille Anger Management ne suffisait pas cette semaine, je me suis infligé le visionnage de The Soul Man. En dehors d'être une chanson dégueulasse d'un mec avec des bretelles, c'est aussi une série surannée et totalement pourrie. A sa tête une figure de la comédie américaine, selon IMDB, wikipedia et consort mais clairement pas dans mon coeur. La série ne voulant pas totalement refaire le Cosby Show, a changé le héros en ancienne Star du RNB reconverti en pasteur, la femme filiforme de Cosby en mama aux gros boobs et la ribambelle d'enfants par une fille unique pourrie gâtée mais avec un coeur gros comme ça, et un frère insupportable dont l'humour s'avère essentiellement concentré sur les postérieurs féminins et la bière. J'ai relevé sur vingt longues minutes d'épisode une seule et unique blague à peu près potable : celle où les fidèles sont payés par le révérend pour aller au salon de sa femme. TV Land (la chaîne qui produit la série) a voulu réitérer, ici, le coup de coeur qu'elle a provoqué avec Happily Divorced l'année dernière : une star à la tête d'un show pour charmer le téléspectateur. L'essai s'avère foiré vu que l'on se retrouve avec un croisement entre 7th Heaven, un mauvais Cosby Show et une pub pour le riz Uncle Ben's, monstrueux donc. Pour le coup la série n'a ni le génie de Da Vinci, ni l'aura de Guevara et j'ai clairement pas la patience de ma banquière pour la supporter (vraiment ces paroles sont à se pendre, preque autant que cette conclusion). 




Le ronron de la semaine : Dexter, saison 6 (spoiler free!)




Contrairement à N., j'ai plutôt passé une bonne semaine niveau séries puisque j'ai enfin décidé de regarder la saison 6 de Dexter, diffusée entre septembre et décembre 2011. Pourquoi une telle attente? Principalement parce que l'issue de la saison 5 m'avait déçue : j'avais plus ou moins décidé que Dexter devait s'achever à ce moment là, l'arc narratif de la saison s'y prêtant d'ailleurs remarquablement bien. Quelle n'a pas été ma surprise de constater que Showtime se transformait en machine à pognon et renouvelait la série, pour TROIS saisons! J'avoue avoir été un peu blasée car Dexter est à côté de ça l'une de mes séries favorites. Une fois dépassé mon caprice, j'ai dévoré en l'espace de quelques jours la douzaine d'épisodes de la saison et je me permettrai ici de lever les deux pouces en criant "BOOYA" haut et fort : c'était de la balle.
Il s'agit d’une saison plus douce que les précédentes : le symptôme premier d'un visionnage de Dexter, c'est à dire la trouille constante , les entrailles tordues à l'idée que quelque chose ne vienne bouleverser son quotidien ou le rituel d'un meurtre, ce symptôme est bien moins présent. C'est chouette pour mon appareil cardiaque et ça n'enlève rien à la qualité du suspens, car l'angoisse est plus diffuse : on se demande un peu, tout au long de chaque épisode, s'il ne va pas nous tomber un pavé sur le coin de la gueule tandis qu'on est confortablement installé dans cette nouvelle ambiance...
L'arc narratif est à la fois suprenant et très évident : il s'agit cette année de la quête d'une spiritualité, des enjeux de la foi, de l'absolution. Tandis que Miami subit les assauts d'un duo de tueurs persuadés d'être les témoins de l'Apocalypse à venir, les tableaux macabres à couper le souffle se succédant, le tueur en série le plus cool du monde s'interroge. Dexter peut-il comprendre les tenants et aboutissants altruistes d'une religion en dépit de son Dark Passenger? Faut-il croire en quelque chose, faut-il transmettre des idéaux à nos enfants? Surtout, la foi peut-elle remettre Dexter sur le droit chemin? La prégnance de la religion dans les mentalités américaines laisse craindre en début de saison que l'on ne s'engouffre dans le tunnel des lieux communs auxquels les séries nous ont habitués, mais en fait, le débat devient rapidement intelligent et intéressant : le fait religieux devient un acteur à part entière dans l'intrigue de la saison et lui confère une profondeur qui n'existait pas lors des saisons précédentes.
Finalement, cette saison n'a rien à envier aux meilleures saisons de Dexter : les nouveaux enjeux parviennent à nous tenir en haleine (au bout de six ans, quand même), tandis que les mécanismes traditionnels fonctionnent toujours à merveille. Si d'aventure vous avez quand même besoin d'être convaincus, comme moi, de voir cette saison 6, je dirais sans spoiler aucun que le dernier épisode saura vous réconcilier avec le final de la saison 4, l'horreur de la saison 5 et peut-être même le quinquennat de Sarkozy.

N. qui tâte du stick


W. qui s'embourgeoise

2 commentaires:

  1. 1:Je préférais voir la thérapeute dans l'épisode six de la saison trois de Two And a Half Men

    2:Le black gay était quand même beaucoup plus sexy bien zappé et plus mince dans Spin City...sa tenue est un crime contre l'humanité.

    3:C'est moi, ou la présence de l'homosexualité stéréotypée est abondante? Sans dèc,ils les ont trouvés où ces prisonniers gays?!

    4:Charlie Sheen n'est pas forcément un mauvais acteur,je trouve:soit t'aimes pas ses mimiques,soit t'y adhères totalement.

    5:Charlie Sheen est dans le même état que dans la huitième saison de Two And a Half Men.En gros,on a l'impression qu'il va tomber de sa chaise tellement son taux d'alcool est important.

    6:Cette sitcom est une daube du même niveau que Vampire Diaries.

    7:L'avantage avec le pilot,c'est que nous savons désormais qu'aller à la fac est une perte de temps et que tout "bon" psychologue passe par une thérapie.

    8:La mise en scène est dégueulasse, et les acteurs, sont, pour la plupart,mauvais voire ridicules.

    9:Sinon,on est d'accord que le gars qui possède une maison sur la plage et deux ferrari et qui n'est jamais allé à la fac,n'est ni plus ni moins une référence à Charlie Harper?

    10:Je n'ose pas regarder Soul Man...le gros black me fait peur.

    11:Non je n'ai pas été déçu par Charlie Sheen,voyons!

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