mardi 26 juin 2012

Il fait beau aujourd'hui tu ne trouves pas ? - Semaine du 27 Juin 2012

Salut les minous, cette semaine notre chronique est divisée entre une sitcom minable de plus, la reprise de Futurama sur Comedy Central et celle de Suits sur USA. Oui, c'est ce qu'on appelle un crescendo.


Baby Daddy


Pas d'entourloupes : j'ai frôlé l'embolie en regardant la dernière sitcom d'ABC Family au réveil il y a quelques jours. Pour rappel, ABC Family est la version délibérément niaise d'ABC qui n'est déjà pas la dernière au pays du culcul : quand il nous arrive une série de cette contrée reculée et pailletée, la méfiance est de mise.
Parfois, on tombe sur une série pour adolescents complètement nulle, mais elle parvient à créer une alchimie surprenante : The Lying Game, Switched At Birth et feu The Nine Lives of Chloe King forment ainsi d'excellents guilty pleasures. On kiffe.
Le reste du temps, on voudrait se taper la tête sur les murs pour oublier les vingt voire quarante minutes d'une vie perdues à regarder une série pourrie. Comme vous êtes des petits malins, vous avez bien compris à quelle catégorie appartient Baby Daddy, que j'ai du regarder sans le son à partir de la huitième minute pour tenter de préserver mes synapses : je ne veux plus jamais en parler.


Je résumerai, toutefois, pour les aventuriers et les gens sérieux, le principe de cette nouvelle sitcom en quelques points : 

  • la scène se passe dans un appartement new-yorkais
  • un bébé est abandonné sur le paillasson d'une colocation de jeunes garçons stupides mais attachants
  • le héros s'avère le père du bébé
  • une fille surgit fort à propos pour changer des couches
  • la fille est secrètement amoureuse du héros
  • le héros décide de garder le bébé pour l'élever avec ses amis



Voilà, joyeuse saison et à bientôt dans l'au-delà




Futurama

Une bien meilleure nouvelle est tombée cette semaine : la merveilleuse série d'animation quinze fois ressuscitée, Futurama, est repartie pour une septième saison. En dépit du fait mystérieux que la seconde moitié de la saison sera diffusée à l'été 2013 uniquement, rien ne nous empêche d'agiter nos petits bras en l'air de joie à l'idée de retrouver les héros déjantés du 31ème siècle.
Il faut que j'avoue d'emblée n'avoir aucune objectivité concernant Futurama, car c'est la première voire la seule série d'animation qui a suscité chez moi un tel intérêt : les robots alcooliques, les machines à suicide, New New York, les présidents décapités et les personnages plus délirants les uns que les autres sont une source inépuisable de fous rires nerveux. Je ne m'en lasserai ja-mais.
Je peux donc rassurer les fans, même s'ils ne devaient pas être trop inquiets, car cette saison sept démarre sous les meilleurs auspices avec deux épisodes d'enfer. Au programme cette semaine: des bébés robots, un Fry phosphorescent, une machine à boisson concupiscente, la fin du monde en 3012, une chasse au pantalon dans l'espace et quelques braquages de banque. Que demander de plus?




Le ronron de la semaine

Chaque année, un certain nombre de séries estivales font leur apparition : noyées au milieu de comédies sans saveur comme Franklin and Bash ou d'autres daubes infâmes à la Baby Daddy, émergent des perles comme Suits. Serie au premier abord juste sympathique, ce drama judiciaire fait exploser son talent dans sa seconde saison. La fiction met en scène Harvey Specter, avocat de renom et don t la cruauté et l'interet  pour l'être humain semble s’arrêter à l'entrejambe féminin, et Mike Ross, un moins que rien qui possède une mémoire photographique. Les larons se rencontrent lors d'une situation des plus cocasses ; en effet, Mike qui tente d’échapper à la police lors d'une transaction de drogues se retrouve en plein milieu du recrutement du  nouveau disciple de Specter. Le pitch est donc simple : Mike Ross sans aucun diplôme en poche devient le protégé de Specter et avocat en herbe. Au delà du simple divertissement à potentiel que représente la série durant sa première saison, le drama judiciaire de USA Network se révèle complexe et aussi stimulant qu'un The Good Wife dans son second volet. Ainsi, les intrigues principales et secondaires se mêlent avec aisance et efficacité, et les second rôles sous tendent parfaitement la narration. La part belle est ici faite aux femmes, qui s'avèrent les véritables détentrices du pouvoir au sein de la firm : que ce soit Donna la secrétaire de Harvey qui connait son patron et ami par coeur et surtout sert de réserve à potins et à informations, ou Jessica Person, associée senor de l'entreprise et mentor d'Harvey, incarnée par la sublime et intemporelle Gina Torres, en passant par Rachel, la parajuriste soutient fascinant de Mike Ross, elles sont toutes indispensables aux héros et à l'intrigue de la série et ce, bien au delà; de leur simple charme. Bref, jetez vous dessus.




N.
W.

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