dimanche 9 décembre 2012

Critiques Pilot - Ce que vous avez raté mais en fait pas vraiment




Vous vous dites que durant cette disette de Novembre et sans notre regard éclairé vous avez certainement raté des milliards de séries génialissimes ? Je comprends, vous êtes encore quelque peu naïfs, c'est compréhensible ; depuis la fin octobre s'enchaînent bouse sur bouse, âpre sur amer et mauvais goûts sur insultes aux regards, tout de suite un rapide débrief de ce que vous ne devez pas voir -et quelques exceptions.








Malibu Country aka MAILAIBOU COUNTRAI (l'accent du Tennessee ça fait tout)


Fichier:Rebafancy.jpg
Du bon goût, ouai.

Qu'arrive-t-il lorsqu'une vieille pimbêche rousse ex-country singeuse se fait tromper par son mari ? Elle décide d'embarquer ses enfants et sa mère sous son bras à l'autre bout des Etats-Unis à savoir Malibu en Californie. Echappée de son Nashville natal, scandé quotidiennement par des accents pleins de chique et d’épis de blés, la vielle rombière Reba McKenzie se confronte donc à des américains bronzés et habitués au soleil et à une modernité qui ne semble pas exister à Nashville. Le vraie risque lorsque vous regardez cette série c'est d’étouffer sous les rires enregistrés, les personnages au charisme inexistant et l'envie irrépressible de caler trois baffes à l’héroïne qui soit dit en passant, de par ses liftings répétés ressemble à Breeeeenda du Coeur à ses raisons. 





Nashville aka Malibu Country avant que l’héroïne se fasse tromper par son mari



Du bon goût, ouai (bis)
Apparemment cette année ABC a décidé de se concentrer sur la country music et son monde impitoyable - oui, comme celui de Dallas qui l'est beaucoup moins depuis la mort de JR. En parallèle de la gueule liftée de Reba McEntire dans Malibu Country, la chaîne dégaine l'absence de seins de Hayden Pannetiere et le talent de Connie Briton. Ce qui est déroutant dans cette série c'est son aspect soap mais sur un format quarante minutes, ça et le fait que Connie Briton ressemble vraiment à Celine Dion dans ce rôle. Ainsi, les deux héroïnes de la série passent leur temps à se crêper les cheveux sur-laqués à coup de "je te vole ton guitariste", "je couche avec le mec qui aurait pu être ton amant mais j'ai quand même des problèmes avec ma maman tu vois ?". Une véritable profondeur dont Kundera serait fier si la série se passait en Tchécoslovaquie, au temps du Printemps de Prague et dans une société soviétisée.

Vegas aka j'ai un Stetson et je suis mystérieux 


Du bon goût, ouai (ter).
Les séries historiques j'aime bien toutefois il faut que cela soit bien réalisé : une ambiance, des acteurs de qualité et un scénario qui tient la route. Vegas, plus ou moins centrée sur la construction de Las Vegas à travers une rivalité de deux mecs qui ont des Stetsons, accompagne sa narration principale d'une aspect procédural. La série possède chaque épisode une enquête policière que le héros doit résoudre accompagné d'acolytes insignifiants. Jugée sur le pilot la série est lente, peu crédible et d'une banalité à tuer d'ennui un hyperactif, toutefois, il parait qu'elle s'améliore dans la durée, le problème c'est que le pilot est tellement minable que je n'ai pas voulu pousser plus loin. De toute façon, j'ai jamais pu blairer l'acteur principal, Dennis Quaid, on dirait Harrison Ford raté.



Underemployed aka les désillusions des jeunes après l'université mais pas vraiment en fait


On est ruinés, sans avenir mais c'est les USA donc on est beaux et heureux
Un principe plutôt charmant en ce moment : pondre une série dont on a jamais entendu parler qui se révèle en fin de compte beaucoup plus intéressante et agréable que toutes celles produites sur ABC/NBC et consort. C'était le cas avec Death Valley, l'année dernière, il en est de même avec Underemployed. Rien a se damner sur cinq générations mais quand même : groupes de potes et désillusion de l'après universitaire sont les piliers de cette série. Le charme opère malgré les topoi enchaînés les uns après les autres et c'est le principal, j'avoue ne pas m'être passionné pour la série mais je lui reconnais cette qualité. Evidemment, ce n'est pas une narration rude où les personnages souffrent des conséquences de la crise des subprimes comme dans Hung ; on ne sublime pas avec impertinence la ville de New York et ses protagonistes comme dans Sex and The City mais le sel est là et on se laisse emporter par la narration, c'est déjà pas mal en ces temps de disette télévisuelle.


Wedding Band aka Brian Austin Green à mal vieilli mais ce n'est pas le propos



Quand TBS, petite chaîne câblée qui a notamment sauvé Cougar Town de l'annulation, propose une série généralement vous ne prenez pas vos pompons en sautant au plafond tout en effectuant une choré digne de Kamel Ouali. Toutefois, parfois des miracles (pas de Noël, non) arrivent. Sortie de nulle part, The Wedding Band narre les aventures d'un groupe de rock-ounet qui intervient lors des mariages. Léger,  divertissant et possédant un casting détonnant - Brian Austin Green (Beverly Hills), Harold Perrineau (Lost, Oz, Roméo + Juliette)  ou encore le comique Drek Miller, , la nouvelle production de TBS est la bonne surprise de ces derniers mois surtout si vous cherchez à passer un moment vide crane et que vous avez déjà regardé l'intégralité des épisodes de Qui veut épouser mon fils? 


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