jeudi 1 septembre 2011

Critique Trailer - Free Agents : Déboires amoureux et grande entreprise




C'est quasiment du domaine de la tradition pour les Américains que de reprendre les concepts des séries britanniques, Free Agents n'est à ce titre qu'un exemple parmi d'autres. Le série débuta en février 2009 sur Channel, chaîne qui a produit entre autres Skins, Misfits et Being Human, et s’arrêta en mars à l’issue d'une première saison de 6 épisodes.
L'idée de départ est vieille comme le monde contemporain et l'acceptation du divorce comme quasi étape structurante de la vie : Alex (Hank Azaria), un quarantenaire, sort, ou plutôt essaye de se sortir d'un divorce compliqué dont il n'était pas l'initiateur. Un soir, sûrement arrosé, il couche avec Helen (Kathryn Han) une femme de 10 ans sa cadette et surtout une de ses collègues de travail. Le premier veut continuer la relation, l'autre la fuit. Les deux travaillent au sein d'une entreprise dont le rôle n'est pas clairement défini dans le trailer ; quoiqu'il en soit les collègues d'Alex semblent tous préoccupés, voire obnubilés, par le sexe et la remise en selle d'Alex à la suite de son divorce. Evidemment, l'ensemble de l'entreprise n'est pas au courant du "one night stand" avec Helen. Cette dernière, d'ailleurs, semble elle aussi gérer une vie sentimentale compliquée et est proche parfois de la crise d’hystérie. Comme si cette relation compliquée ne se suffisait pas d'elle même, un patron obsédé sexuellement et dont la pudeur et le manque d’humilité s'approche du néant, incarné par le genialissime Anthony Head (Giles dans Buffy contre les vampires), n'hésite pas à partager l'ensemble de ses expériences sexuelles avec Alex. Il faut, évidemment, rajouter la présence indispensable, voir inhérente à toute sitcom d'entreprise, d'une secrétaire au caractère bien trempé et dont la répartie est proche de l'insolence.
Rien de nouveau sous le soleil, en somme, c'est d'ailleurs ce qui suscite cette analyse plutôt laconique de ma part. Il faut, néanmoins, ne pas faire l'erreur de bouder le pilot ne serait ce que par la qualité du casting. Toutefois, je doute de la viabilité de la série face à des monstres comme Community dont le lieu de déroulement est quasi similaire.



N. pour vous servir.

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