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Il fait aussi la chasse à courre |
En ce mois de décembre nous vous proposons une saga de billets sobrement intitulés "Do you have balls ? Yes sir". Derrière ce discret titre, se cachent des séries qui assurent leurs races et prennent leurs couilles à 7 mains pour continuer voire changer leur scénario sans peur ni reproche. Le premier épisode se concentre sur les réalisations de Ryan Murphy, ce faquin, sous titré :
PART ONE : Ryan Murphy qui doit prendre du prozac pour calmer ses psychodélires de coupages de couilles
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Les escaliers c'est pratique mais pas automatique |
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Meow |
et une vision de l'adolescence romancées mais possédant parfois des coups de génies - en tête le traitement de l'homosexualité si cher à Ryan Murphy. La saison 3 fut celle des vagues de réussites et de l'écume des échecs, la saison 4 remet les choses en place. Au programme déceptions, amertumes et désillusions. Loin d'être exempte de défauts - notamment les intrigues lycéennes autour de Marley, même si la "nouvelle Rachel" vaut son détour tellement elle dépote - la série traite la première génération de ses personnages avec soin. Le glissement de l'amitié exaltée et aveugle à celui du règlement de compte (Quinn-Santana), le devenir professionnel (Finn), la réussite ou non des études (Rachel et Kurt) et bien sur le traitement du devenir des amours adolescentes post-lycée sont intéressants. Certes, les personnages passent du stade "je ressemble à un pré-pubère"à "on a 25 ans" mais la rupture marquée fait sens, l'exagération permettant la compréhension et s'adaptant parfaitement au format série. Evidemment, la mièvrerie est toujours au rendez-vous toutefois elle est supportable notamment grâce, pour le pan lycée de l'histoire, au charme que dégage le personnage de Marley, l’intérêt que peut avoir parfois le personnage de Unique et l'évolution en générale du statut du Glee club et surtout de Finn. Du coté de New York, l'évolution du personnage de Rachel est satisfaisante - puis sans déconner elle rend Barbara Streisand supportable et puissante. La série retrouve aussi de son mordant et de son auto-dérision dans son humour et ça fait du bien. Véritable gros point noir le personnage de Kitty qui hormis en Catwoman n'a que peu d’intérêt et s'avère une pâle copie, volontairement exagérée, de Quinn. Puis Let's Have a Kiki, bordel !

Ryan Murphy est assez bluffant quand même. Passer de Nip/tuck à Glee pour ensuite enchainer avec un drama malsain et terminer par une comédie familiale . Il touche à tout les registres avec plus ou moins de succès.
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