Dans
ce monde où je découvre que les Achéménides c'est super important en fait, que
France Inter ne cesse plus d'être en grève et que mes collègues agrégatifs sont aussi
chiants qu’une fellation de 3 heures, des choses importantes doivent être dites.
Oui, il y encore des séries qui en ont et ça c'est cool.
Spoiler
pas du tout free
Once Upon A Time - Un pays où Emma devrait fermer sa gueule
|
Ça dépend, avec ou sans crochet ? |
Dans
le pays des contes des fées, façon saison 1, tout est beau et mignon sauf la méchante
Rachida Dati Régina. Dans la saison 2, la sorcière à la larme facile, l’horloge
biologique qui la titille, bref elle devient une moman (ouai, sur ABC y’a des ménagères à satisfaire). Effectivement,
la saison 2 décide non seulement d’accorder de la nuance à son vilain principal, mais aussi de recomposer sa narration : le double temps
passé-présent, se voit compléter par un temps présent supplémentaire, celui du monde
des contes qui, malgré la fureur de Régina, n’a pas totalement disparu ; nouvelle narration
permise grâce au beau coup de chapeau de la fin de saison dernière, où les
vraies identités des personnages leurs ont été révélées. Ainsi, la première partie
de la saison 2 a multiplié et surtout, dispersé ses personnages. Les dynamiques
des protagonistes sont donc déconstruites pour préférer en configurer de nouvelles, tout en ajoutant
un nouveau duo de vilains composé d’une botoxée et d’un beau gosse. Le tout se
fait dans une fluidité déconcertante, et une excitation permanente dû, notamment, à la
succession permanente de péripétie : on n’est plus, exclusivement, boulimique des
histoires des personnages mais aussi de la narration très traditionnelle : trouver des alliés,
tuer des monstres, trouver des objets magiques, sauver son cul- du monde des
fées. Cette première partie de saison 2 est non seulement efficace mais à
permis, plus ou moins subtilement (oui, je parle de l’épisode centré sur le
passé d’Emma), d’intégrer de nouveaux personnages et objectifs dans différents espace-temps afin de les faire tous
intervenir au même endroit et moment dans la seconde partie de la saison. On
attend ça avec impatience.
The
Walking Dead - C'est quoi la différence entre un zombie qui tombe du premier étage et un qui tombe du 4eme ?
|
TRUE STORY |
Ce
que vous ne savez pas encore, c’est que vos hôtes minous sont fans de
post-apocalyptiques, vous savez cette littérature qui reposent sur un évènement
qui change et reconfigure, ainsi, toute la société. The Walking Dead s’inscrit
dans ce lignage. Des zombies, une condamnation, l’anarchie. Disons le tout de
suite, parmi toutes les déclinaisons qu’à connu l'oeuvre de Kirkman, la série n’est pas la
meilleure, c’est le jeux video qui l’emporte haut la main, se concentrant
réellement sur la survie, le choix, le poids du quotidien et de l’intransigeance
d’un monde où la mort règne et surtout où la conception hobbesienne de l'homme est omniprésente ;
réalités qui dans les comics sont remplacées par la surexposition du personnage du Gouverneur ridicule et
too much et ce sur de nombreux comics. D'autre part , les comics, malgré
leur qualité, sombrent régulièrement dans le grand guignol et dans des logiques
auxquelles le lecteur ne croit pas tout le temps. La série, quant à elle, avait une saison
première mi-zombie mi-nawak et une saison deux très XIX ème siècle mais semble trouver, enfin, son ton dans sa saison 3. Là où la saison 2 passait son temps à exposer des
personnages en train de philosopher sur leur monde alors que 140 000 zombies
(suivant un hélicoptère BORDEL QUEL TWIST DE MERDE) sont à la porte de leur QG,
la saison trois corrige à la fois les défauts de sa saison précédente, en y
intégrant une pression perpétuelle et de l’action, et ceux de la bande déssinée, en intégrant
une version du Gouverneur et de Marmolle humaine et cohérente : nous ne
somme plus respectivement face à un furieux psychopathe totalement exagéré et
un robot. Le rythme entre hémoglobine et parlementassions est maîtrisé, les
personnages cannent sé-vè-re, les choix de scénario sont osés et enfin le
personnage du Gouverneur fait sens. On en miaule d’envie.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire