mercredi 21 septembre 2011

Critique Trailer - Person of Interest











Chaque sortie de séries estampillées J.J. Abrams est toujours un évènement pour la télévision américaine. Person of Interest ne déroge pas à la règle, d'autant plus que l’interprète de Ben Linus et détenteur d'un Emmy Awards, Michael Emerson, y tient l'un des deux rôles principaux.
De ce trailer on ne comprend pas grand chose. Nous sommes face à une série feuilletonante avec sa toile de fond mystérieuse qui sera distillée au compte-gouttes pour mieux exploser au final season.
Les deux héros principaux tiennent deux rôles bien spécifiques. Trône en détenteur des mystères, thème omniprésent dans la mythologie Abramsienne, un personnage dont le nom est tu, créateur d'un logiciel capable de reconnaître grâce aux conversations téléphoniques les personnes liées à un grand danger. En effet, de ces données est tirée une liste en perpétuel changement des êtres dont la vie est unie à un danger, qu'ils en soient l'instigateur ou la cible, et ce dans l’ordre de priorité : ce sont elles les "person of interest". La référence à la liste utilisée par les personnages incarnant la Mort dans d'innombrables séries livres ou films n'essaie même pas d'être dissimulée.


La fameuse liste où les personnes sont représentés par des numéros de sécu car "tu comprends c'est plus mysterieux"


Le pendant action de notre créateur de génie, est John Reese. C'est un ancien agent fédéral qui se fait passer pour mort et vit dans la rue, la raison à ce choix de vie n'est pas réellement explicitée. Evidemment, John Reese sait se battre comme personne et peut se sortir de n’importe quelles situations sans aucun problème.
Il est, toutefois, retrouvé par notre inconnu préféré qui a besoin d'un homme de main pour intervenir dans ces cas de "person of interest" à l'ombre du gouvernement, cela va sans dire. S'ensuit des enchaînements des bribes de missions : demoiselles en détresse, rencontre en fufu sur un banc, fusil de détresse au milieu de la rue et tout le tintouin habituel ; J.J. Abrams use et abuse de ses effets d'action habituels et le fait bien ; le problème n'est en rien là car effectivement si vous voulez voir de l'action, je pense que vous serez servi.
Le couac réside dans l'impression que ce trailer a eu sur moi : j'ai eu la sainte sensation (sic) de me retrouver au milieu d'un mélange d'Alias, Lost et Fringe. Cela aurait pu être pire me direz vous, oui, il y a toujours Undercovers mais quand même.




L'affiche d'Undercovers, un bon gout certain.

Monsieur Abrams, pourriez-vous arrêter d'être fasciné par les personnages d'un certain age qui font mystérieux? La prochaine fois prenez un enfant de 12 ans ça sera surprenant et plus amusant.



J.J. Abrams et Perceval ont un grand point commun :  la fascination pour le vieux mysterieux.


Blague à part sur ce trailer, de là à dire que J.J. tente de faire son Rubicon, il n'y a qu'un pas. Il faudra attendre le pilote et surement l'ensemble de la saison pour réellement évaluer la qualité de cette série qui de toute façon, comme toutes les séries de J.J. Abrams, aura ses détracteurs et ses aficionados.
Quoiqu’il en soit ne vous inquiétez pas le 22 septembre je serai devant ma télé armé de mon coca devant ce nouvel Abrams.

P.S. Notons quand même un master pièce du fail de la phrase choc dans ce trailer : "Bad things happen to people every day".

N. pour vous servir.


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