Il aura fallu presque 5 ans pour que les grand networks américains décident d'obtenir leur Madmen. Cette année ABC tente un Pan Am, une volonté déguisée de glisser sur la vague années 60, et NBC The Playboy Club.
Ambiance feutrée, Sinatra et raie gominée sur le coté, tout est là. Sauf que ce n'est en rien Madmen, le trailer n'effleure pas le maître.
The Playboy Club narre les aventures du Club Playboy situé à Chicago, jusqu'ici tout va bien, dont l’accès est restreint uniquement au détenteur d'une clef playboy ; les membres sont tous riches et fortunés. Ils y viennent officiellement pour se faire servir par des Bunnies (en français ça donne lapinette, je laisse l'anglais), c'est à dire les serveuses habillées en tenue de lapin.
Non, pas ces lapins là. |
Officieusement les hommes semblent y venir pour espérer coucher avec les serveuses.
Deux univers s'opposent alors, celui des femmes où la compétition pour la popularité s'impose, celui des hommes où le club n'est qu'une scène où ils se toisent et s'envient. L'idée n'est pas mauvaise, bien au contraire, mais malheureusement tout vire rapidement au drame.
Au lieu de traiter cette dualité des univers des genres et de le faire bien, la série tourne vers le thriller. En effet, l'une des nouvelles Bunny, Maureen, tue accidentellement un client; heureusement pour elle, Nick Dalton l'un des plus réputés et riches client du club, a eu le béguin pour elle et tombe en premier sur la scène du crime, évidemment, il décide de l'aider. Pourquoi se sentir dans l'obligation d'ajouter un meurtre surfait pour rendre cette série intéressante ? Le traitement social du sujet aurait suffit ; l'acquisition d'audience sur un grand network tient-t-il vraiment au meurtre et à la superficialité ?
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