Quand on met Spielberg sur l'affiche d'une série ça attire l'oeil et le public en masse. Quand a tout cela on rajoute des dinosaures et, conséquemment, un gros rappel à l'une de ses master piece, Jurassic Park, on ne peut rester de marbre. Néanmoins, il y a un problème, W. et moi, on s'en contrefout des dinos. Là où le bât blesse réellement, c'est que de surcroit on est fans de SF, des vrais de vrai. Du coup quand on entend SF et jurassique dans la même phrase on a envie de villipender les roubiniolles du génie qui a eu l'idée de cette association, surtout au vu du désert de séries SF à l'heure actuelle. Malgré tout, Terra Nova c'est un peu l’évènement télevisuel américain de la rentrée donc on ne peut l'éviter.
2149, le monde, ou ce qu'il en reste, est pollué jusqu'à la suffocation, les politiques malthusiennes saturent les affiches publicitaires et la dépression semble être le maître mot. Au milieu de ce nuage de noirceur trône un îlot d'espoir, Terra Nova. Terre promise ancrée dans un passé où l'herbe est verdoyante et où certains civils sont envoyés afin de redémarrer l'histoire, de profiter d'une seconde chance. Au sein de ce monde déchiré l'objectif est focalisé sur une famille qui part en Terra Nova, des parents et deux enfants. Alors que la petite tribu semble pouvoir accéder au nouveau monde sans souci le père à la dernière minute doit faire des coudes et poings, le départ étant sans retour possible personne ne s'y aventure pour le ramener, le mystère qui entoure cette fuite reste donc entier et constituera certainement une partie de la trame principale de la série. Evidemment, le paradis n'est en réalité qu'une mascarade ; dirigé par une main de fer par un général et envahi par des dinosaures violents, l'espoir est teinté d'amertume. Au milieu de ce nouvel univers le père de la famille tout juste arrivé, est un ancien flic et semble obtenir une place de choix au sein de la communauté. Sa première mission sera de retrouver son fils qui a disparu au milieu des forets qui pullulent de T-rex.
Réalisant certainement son fantasme d’antan, donner un aboutissement à sa saga Jurassic Park, Spielberg semble s'essayer à une SF trop proche d'Avatar, par conséquent peu synonyme de qualité. L'intrigue du pilot semble résumée dans ce trailer, néanmoins on peut s'attendre à quelques surprises, en tout cas on l'espère ; de toute façon il sera difficile de tenir une saison entièrement sur la présence de dinos et d'un méchant général, il faudra à un moment établir un arc narratif aussi maigre soit il.
N. pour vous servir. |
bon trailer, si celui-ci présenter le film du dimanche soir (comprendre film où l'on a pas besoin de beaucoup réfléchir) je doute beaucoup de la pertinence d'en faire une série, mais alors beaucoup
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