jeudi 6 octobre 2011

Critique Pilot - Suburgatory : mais sortez-moi d'ici!



Un moment, j'ai cru que Suburgatory allait être la troisième sitcom à m'en coller une pour avoir osé dire du mal d'elle dans ma critique de trailer. Ca va, ça n'a pas duré!
Suburgatory, mot-valise intelligent qui rappelons-le fait un amalgame entre la banlieue et le purgatoire, raconte l'histoire de Tessa : après que son papa a trouvé un paquet de capotes dans un tiroir de sa chambre, il a pris la décision plutôt radicale de quitter Manhattan et son influence néfaste pour emménager dans la banlieue de New-York. Une bien belle trame, me direz-vous, encore qu'on se demande de quoi va bien pouvoir parler la série.

En fait, cette nouvelle comédie sympathique de ABC tourne autour de la banlieue, univers parallèle infesté de "beeyotch" et de crazy eyes : Tessa, ayant grandi sans présence maternelle, est confrontée à l'océan de mères qui recouvre la petite ville dans laquelle elle vit désormais. Son papa est lui aussi en difficulté, car un homme célibataire au milieu de tant de pouffes (et Jérémy Sisto SVP) ne passe pas inaperçu.
Un pilote de vingt minutes, c'est bien peu pour s'étendre en de longs paragraphes sur la qualité du jeu des acteurs ou la profondeur du scénario, aussi je vous propose de faire une bonne vieille répartition des pour" et des "contre" (elle a fait ses preuves, dites!).

Allez, on commence par les "pour" : 

1 - Le côté "phobie de la maman" est quand même bien funky

2 - Le placement de produit le plus fou du monde : Suburgatory est de mèche avec Red Bull, light s'il vous plaît. La petite canette fait une entrée fracassante dans la série en percutant le front de Tessa alors qu'elle marche dans la rue.

3 - L'absurde à l'état pur : toutes les nanas de la ville ayant d'une part les seins refaits et d'autre part des smartphones waterproof, elles peuvent se permettre de marcher tout droit dans une piscine sans être inquiétées.
Littéralement.


Puis, les "contre", quand même :

1 - Depuis quand les habitants de Manhattan se sentent-il outsiders quelque part? Surtout en banlieue? Comment Tessa peut-elle être impressionnée par les biatchs de son lycée? Je veux bien qu'elles soient particulièrement atroces, mais mon cerveau ne peut pas s'empêcher de connecter mes neurones qui crient à l'incohérence.
Vous êtes sûr qu'elle ne vient pas plutôt de Walnut Grove?

2 - Y'a beaucoup trop de rose dans cette série. Vraiment.
Pardon, y'a du zèbre aussi

3 - Même si on a deux ou trois gags sympathiques, on se retrouve quand même avec une lycéenne qui est mise à l'écart par ses camarades de classe, qui se rebelle contre son papa qui l'aime et qui s'acoquine avec THE souffre-douleur du lycée. Bôn. On va vite en avoir marre...


Bilan : une distraction, pourquoi pas, mais quand vous avez comme moi quarante-trois nouvelles séries à mater, Suburgatory ne passe certainement pas le premier round. 


W.

2 commentaires:

  1. Je n'ai qu'une question : c'est quoi ce truc rose avec une jupe léopard à la fin de l'article ?
    Si tu veux traumatiser tes lecteurs c'est une réussite complète.

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  2. Je suis ravie de mon effet! Pour des sensations plus fortes encore, le pilote de Suburgatory est la réponse toute trouvée

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