lundi 20 février 2012

Critique Pilot : The Finder - Les objets trouvés de la FOX





La série Bones de FOX, qui met en avant l'anthropologue Tempérance Brennan, connait son apogée d'audience et comme toute série en plein succès, décide de spliter et de faire un petit, un spin off. Contrairement à Private Practice qui a vu le départ obligé du personnage d'Addison Shepperd (suave et classissime Kate Walsh), The Finder n'a pas pour origine le départ d'un des membres du cast de sa génitrice. L'actrice Deschanel ainée attendant un heureux (sic) evènement, un congé maternité s'impose et conséquemment une suspension de la série ; du coup, il faut combler la case horaire vacante et primordiale du jeudi soir, soirée des sommets d'audimat, de là est né The Finder.

Imiter la trajectoire de l'avion, une méthode qui a fait ses preuves.


La série met en scène Walter Sherman, Geoff Stults, un être qui moyennant finance est capable de trouver un neurone dans le cerveau de Nadine Morano. Capacité issue d'un traumatisme hérité d'un séjour au front irakien qui lui permet d'appercevoir les connexions entre l'ensemble des choses du monde non pas à la Rainman ou à la Jacob Bohm de Touch, mais plutôt à la Cody dans Notre belle Famille. Ainsi notre héros afin d'appréhender l'immensité des connexions liant un pois chiche à Pekin avec la théière de Madame Guérant au 5eme de votre immeuble, s'assoit nu sur des toilettes, met en place des simulations à l'aide de Ken et Barbie ou enfile des talons aiguilles digne de figurer à l'affiche de To Wong Foo Thanks for Everything, Julie Newmar  (MAGNIFIQUE film de Patrick Swayze des années 1990).Véritable paranoïa maladive mise au service des recherches d’autrui, le don de Walter s'avère être plus une malédiction qu'un don du ciel (un peu comme pour Ron Jeremy lors de sa première fois (oui, mes références porno son surannées)(j'assume)). Obsessionnel et chronophage, les recherches de Walter structurent sa vie et de leurs réussites dépend certainement sa vie, personne ne sachant réellement quel résultat se produirait si Walter ne trouvait pas ce qu'il cherche.


"Hé mec, j'ai retrouvé tes clefs !"



Que serait un show procédurial sans une équipe digne de ce nom ; passé la copine flic inutile et inodore, la rebelle/décalée de l'équipe qui, si miracle il y a, peut s'avérer prometteuse si la série perdure, reste Léo Know, philosophe, avocat et armoire à glace de son état, incarné par le génial Michael Clarke Duncan. Rien de nouveau sous le soleil, donc. Malgré cette absence de nouveauté, la série a su convaincre (enfin, me convaincre). Il y a dans The Finder tout le soleil et la nostalgie d'un Miami Vice ou d'un Starsky et Hutch, un coté oldies et décalé qui a su me séduire. Tout est une question d'ambiance, la quête de l'objet n'est en rien passionnante, cela reste un procedurial habituel, mais il est vrai qu'il agréable de retrouver Miami sous un filtre d'image jaune-sépia, ses chemises fantaisies, ses clubs de jeux souterrains et ses décors qui tirent sur ceux d'un Las Vegas Parano. Sans tomber dans le domaine du guilty pleasure, ni dans celui du chef-d'oeuvre, The Finder fait passer un bon moment, vous donne votre dose de soleil quotidienne ('fin à Nice on a pas ce genre de préoccupations) et au mieux vous ravit.

Pour finir :


Oui, toute ressemblance serait fortuite, évidemment. 

Hasta la vista.

N.


2 commentaires:

  1. Oh oui,j'aime:je materai les premiers épisodes prochainement.

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  2. "Hé mec, j'ai retrouvé tes clefs"

    J'ai rit.

    "'fin à Nice on a pas ce genre de préoccupations''

    J'ai moins rit.


    Pareil, je materai les épisodes prochainement, comme la sale p... qui a écrit le com précédent.

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