Cette semaine NBC a profité de la diffusion des JO pour lancer deux de ses nouvelles sitcoms, Go on et Animal Practice. Si nous devions résumer ce que l'on pense de NBC, c'est très simple, cela se symboliserait par une cascade d'insultes et de cris infinis et au flux d'une puissance incommensurable, ou en d'autre termes : rendez-nous Dan Harmon à la tête d'une des meilleures sitcoms de ces dernières années, Community. Tenez-le pour dit, on est vénères.
Animal practice.
Avez-vous
déjà révé d’obtenir une variation sitcom et animalière de Doctor House? Non ?
Eh bien NBC l'a fait pour vous. Animal Practice, c’est l’histoire d’un vétérinaire, George Coleman (interprété par
le si détestable Justin Kirk dans Weeds)
extrèmement doué dans son métier et ce car il n’aime pas les humains mais que
les animaux. A la tête de son hôpital pour bêtes, il voit débarquer en guise d’administratrice
générale Dorothy Krane (JoAnna Garcia Swisher), petite fille de la propriétaire
décédée de l’établissement et, évidemment, ancien amour du Doctor Coleman. Puis
y a le singe de Community aussi,
Doctor Risso.
Devrais-je
en dire plus ? Pas vraiment.
Je
vais faire un effort, la série n’étant pas si mauvaise que ça, elle laisse juste
dans une indifférence plutôt relative. Les personnages secondaires, qui dans
les sitcoms font pour beaucoup à la qualité de la série, sont négligeables
hormis peut-être Angela, et le singe de Community – les networks ne font pas
que recycler leurs acteurs, ils replacent aussi leurs animaux. Le pitch qui se veut original, est, dans la
mise en application, d’une banalité déconcertante ; les blagues tombent
régulièrement à l’eau et le rythme s’en fait sentir. Une énième fois, on se
retrouve avec deux héros possédant une relation amoureuse non achevée et qui
vont se renifler le cul tout au long de la série. Ouais, banal.
Go On! (ou Stop There)
La diffusion anticipée de Go On! peut faire l'effet d'une douce surprise estivale. Matthew Perry nous revient à la tête d'une sitcom gentille : célèbre chroniqueur sportif ayant récemment souffert de la perte de sa femme, il est contraint par son employeur de faire une dizaine de sessions de thérapie de groupe afin de pouvoir retourner travailler. Ce n'est pas très original, puisque nous faisons face au classique "I have to get my sheet signed mais en fait je vais me rendre compte que cette thérapie est nécessaire à la fin du pilote" ; ce n'est pas très drôle, parce que les blagues sont un brin taillées pour Matthew Perry, "le mec le plus drôle de la planète sans vouloir insister" ; ce n'est pas forcément très stimulant, parce que les métaphores sportives me laissent relativement voire totalement de marbre.
L'attrait fondamental de cette sitcom, en fait, réside dans son aspect choral : ce sont les autres personnages qui sont en thérapie avec M.P. qui font tout le (léger) charme de la série. Des caractères, des origines, des modes d'expression très différents les uns des autres les séparent et les rassemblent...ce sont des personnages qui sont à un carrefour de leur vie...on parle d'une sitcom qui joue à mort l'aspect collégial...Dites-moi, hein, si vous sentez un message subliminal passer, parce que loin de moi l'idée d'insinuer que NBC tente là une pâle pâle pâle assimilation de Go On! à Community. Non, vraiment, ce serait faire montre d'un cynisme sans bornes que d'affirmer qu'un network tente de surfer sur le concept génial d'une série qu'il est par ailleurs en train d'atomiser, alors que des cohortes de fans s'apprêtent plus ou moins à entamer une grève de la faim, là. Vraiment, je n'oserai pas, je ne suis pas comme ça, moi.
La diffusion anticipée de Go On! peut faire l'effet d'une douce surprise estivale. Matthew Perry nous revient à la tête d'une sitcom gentille : célèbre chroniqueur sportif ayant récemment souffert de la perte de sa femme, il est contraint par son employeur de faire une dizaine de sessions de thérapie de groupe afin de pouvoir retourner travailler. Ce n'est pas très original, puisque nous faisons face au classique "I have to get my sheet signed mais en fait je vais me rendre compte que cette thérapie est nécessaire à la fin du pilote" ; ce n'est pas très drôle, parce que les blagues sont un brin taillées pour Matthew Perry, "le mec le plus drôle de la planète sans vouloir insister" ; ce n'est pas forcément très stimulant, parce que les métaphores sportives me laissent relativement voire totalement de marbre.
L'attrait fondamental de cette sitcom, en fait, réside dans son aspect choral : ce sont les autres personnages qui sont en thérapie avec M.P. qui font tout le (léger) charme de la série. Des caractères, des origines, des modes d'expression très différents les uns des autres les séparent et les rassemblent...ce sont des personnages qui sont à un carrefour de leur vie...on parle d'une sitcom qui joue à mort l'aspect collégial...Dites-moi, hein, si vous sentez un message subliminal passer, parce que loin de moi l'idée d'insinuer que NBC tente là une pâle pâle pâle assimilation de Go On! à Community. Non, vraiment, ce serait faire montre d'un cynisme sans bornes que d'affirmer qu'un network tente de surfer sur le concept génial d'une série qu'il est par ailleurs en train d'atomiser, alors que des cohortes de fans s'apprêtent plus ou moins à entamer une grève de la faim, là. Vraiment, je n'oserai pas, je ne suis pas comme ça, moi.
The story is realy catching, I've enjoyed it very much
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