Cette semaine, c'est la révolution sur ce blog car si nous avons choisi d'aborder très traditionnellement deux séries qui débutent ou reprennent sur nos écrans, nous accueillons une invitée de marque. Yuk, célèbre pour ses commentaires et sa victoire incontestable au Quizz de Noël, revient ainsi sur le premier épisode de la saison deux de Grimm, diffusé le 13 août. Quand à N., toujours au taquet, il s'intéresse à Copper, nouveauté de la BBC America.
Sur ce, kiffez bien vos quarante degrés à l'ombre, personnellement je m'en vais prendre un vol direct pour Yakutsk.
Sur ce, kiffez bien vos quarante degrés à l'ombre, personnellement je m'en vais prendre un vol direct pour Yakutsk.
Grimm
La semaine dernière, Grimm a choisi pour une raison inconnue de ma personne de reprendre du service (attendre septembre comme tout le monde étant au-dessus de ses forces). Si on m’avait gentiment informée que Merlin recommençait au mois d’août, que True Blood continuait jusqu’en décembre, j’en aurais été fort heureuse mais la reprise de Grimm a eu malheureusement le même effet sur moi que la reprise de la Ligue 1 ("Putain déjà bordel ?!").
Pourquoi autant de méchanceté
envers cette série qui n'est franchement pas si mal ? Le problème de Grimm à mon
dur avis c’est qu’on m’a vendu du rêve (les frères Grimm, les contes de fées,
la fantasy aka un background de malade = un potentiel de folie) et qu’au final j’ai
juste eu une adaptation bancale et sans charme de Supernatural.
La saison 1 correspond dans le
fond à ce qu’on pouvait espérer : des épisodes one-shot avec l’introduction
d’un ou deux monstres différents à chaque fois, la base. L’intrigue de fond tourne
autour du personnage principal, Nick Burkhardt, et de la mort de ses parents; en filigrane on voit tout doucement apparaître l’organisation des « monstres ».
Du coup de quoi je me plains ? C’est simple, comme la saison 7 de Bones (dont
on ne parlera pas ici), ça ne prend pas. Le héros manque de charisme, les
allusions historiques me filent de l’urticaire, on voit venir les trucs à des
kilomètres. Le problème fondamental de Grimm c’est que la série a tout pour
plaire mais au final j’ai juste une série teenager qui tente de prendre le
créneau de Supernatural (en pleine dérive).
Vu que je suis un peu con sur les
bords et optimiste (mais que pour les trucs inutiles), je me suis lancée dans
la regardure de ce pilot de saison 2. Que dire? Il y a peut-être une chance
pour que la série rende quelque chose, enfin qu’il se passe vraiment un truc, à
la fin de la saison ou la saison prochaine. Ah, et pour finir sur un SPOILER, à la
prochaine série qui me sort un parent mort de sa manche en mode « Mum ? » en
final season et le fils et la mère en justiciers de la mort à la fin du premier épisode de la saison 2, je fais un meurtre.
Copper
La fin des vacances approchant, il faut en saisir les derniers instants pour voyager. Copper vous propose alors un vol direct vers le dix-neuvième siècle et plus précisement en 1864 à New York. Au programme purin, catins, flics aux méthodes sportives et corruption politique ; le tout est evidemment servi sur fond de musique irlandaise - communauté puissante de la ville en ces temps anciens - et de guerre de faction. La série s'attarde sur le persnnage de Kevin Corcoran qui, fraichement revenu de la Guerre de Sécession qui bat encore son plein, est promu inspecteur pour avoir sauvé le fils du maire de New York. Badass au coeur fragile -il est guidé par la mort récente de sa fille et la disparition de sa femme- Corcoran se révèle pret à tout pour obtenir la vérité sur les crimes qui sévissent dans les rues de l'une des villes contemporaines les plus sexy du monde : il n'hésite ni à s'acoquiner avec la communauté noire, ni à botter des culs et va même jusqu'à dénoncer des figures politiques locales et ce quelque soit leur influence.
Le tout se regarde avec plaisir même si la réalisation de Tom Fontana (Oz, Borgia, Homicide) laisse à désirer, oscillant régulièrement entre le capharnaüm incroyable d'un épisode de Xena the warrior princess et une version dirty de Doctor Quinn, sans la biatch WASP culcul mes pralines et l'Indien bogoss qui n'a d'indien que le prénom, à y réfléchir sans rien en fait.
Quoiqu'il en soit, on reste sur sa faim à la fin du pilot, nul ne sait si la nouvelle série de BBC America est en réalité un procédural ou une série feuilletonnante ; mon flair de chat m'oriente vers un mélange savant des deux.
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