En ce début d’août, nous pensons aux plus pauvres d'entre vous qui n'ont pas pu partir en vacances. Du coup, pendant quelques semaines, nous vous proposons de vous emmener faire le tour des grandes villes américaines par le biais des séries qui les représentent. Notre esprit de contradiction et notre lieu de résidence aidant, nous avons décidé de vous transporter dans les nuages, la brume et le froid -en tout cas dans les séries que nous vous proposons- et pour commencer : welcome to Seattle.
Evidemment, les otaries interviennent peu dans les séries qui se déroulent à Seattle d'autant plus lorsqu'on pénètre dans Shonda Rhymes Land, pays où lorsqu'il fait froid qui plus est avec ses pulsions estivales, il fait bon se réchauffer auprès de belles et sexy personnes, du coup forcement on vous emmène de par les contrées de Grey's Anatomy.
Qui n'a jamais rêvé de faire du ferry (!) avec Addison Shepherd |
Non content de passer votre temps auprès d'individus charmants, sexy, intelligents et blindés de tunes, vous pourrez parcourir régulièrement les eaux du Puget Sound à bord des fameux ferrys qui le sillonnent, faites attention en courant de saison trois il risque d'y avoir quelques turbulences. Si jamais vous voulez effectuer une retraite dans l'arrière pays forestier de Seattle, Derek Shepherd sera votre guide et si vous êtes chanceux il pourra même vous emmener pécher à la mouche - entre autres choses.
Tandis que vous tentez, groggy, de vous remettre de votre cuite à la tequila, une main d'acier vous empoigne par le col de votre American Apparel et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, vous vous retrouvez à l'arrière d'une bécane vrombissante, hurlante, qui fonce au travers de Seattle. Tous les immeubles sont défoncés, des ordures et des gravats jonchent les rues ; vous apercevez quelques passants, l'air inquiet, hagard avant de reporter votre attention sur la femme (c'est une femme!) qui pilote l'engin de mort que vous chevauchez.
Ça c'est un biker |
Point de repos pour les braves, et certainement pas pour vous : Max vous entraîne d'immeuble en immeuble, de course en course, de bagarre en bagarre. Lors d'un bref répit, vous rencontrez certains de ses "frères et soeurs", ceux qui comme elle se sont échappés de Manticore, l'ancien complexe militaire en périphérie de la ville. Evidemment, lorsque vous constatez que l'un d'entre eux n'est autre qu'un jeune et fringant Jensen Ackles, vous pleurez de joie.
Il peut aussi vous arriver de discuter profondément avec Logan Cale, le patron de Max qui est plutôt sexy dans son fauteuil roulant, mais il s'agit certainement des dix dernières minutes d'un épisode autrement trépidant, au cours duquel vous avez bien failli mourir de façon hyper glamour et rock'n'roll une douzaine de fois. Y'a pas à dire, Dark Angel, ce n'est pas de tout repos, et vous commencez à prier bien fort qu'on vienne vous réveiller de ce qui ressemble à un rêve de hippie.
Vous sentez une douleur parcourir votre joue, elle se fait répétitive et agaçante, vous clignez des yeux plusieurs fois et apparaissent alors devant vous Tom Badwin et Diana Kouris.
Vous n'avez même pas le temps de vous questionner sur la situation qu'on vous explique que vous vous trouvez dans un complexe top secret du gouvernement américain et qu'en réalité ça fait soixante ans que vous avez disparu ; on vous a retrouvé seul, inerte près d'un lac brumeux. On vous explique que vous n'êtes pas le seul à être réapparu, qu'il y a 4399 autres personnes dans le même cas que vous et qu'on ne sait pas vraiment où vous étiez, ni pourquoi vous ne réapparaissez que maintenant. Inquiet et paniqué vous essayez d'expliquer en bafouillant que vous étiez en vacances à Seattle en train de foutre des gnons à une (vieille) jeune interne en chirurgie, que, par la suite, vous avez sombré dans la tequila et rêvé d'un monde post-apocalyptique étrange, où les croupes des jeunes femmes étaient parées d'un cuir qui les rendaient callipyges, mais personne ne vous croit ; vous réussissez tout juste à obtenir un décochement de sourcil de Tom Baldwin, vous remarquez d'ailleurs que c'est approximativement la seule expression faciale qu'il possède.
Une jeune fille s'approche de vous, Diana affirme qu'elle perçoit le futur des gens qu'elle côtoie et qu'ainsi on en saura plus sur votre devenir et votre rôle au sein de la planète et du grand ordre cosmique.
L'enfant s'approche de vous, vous frôle et décoche un regard à la fois effaré et consterné, s'empressant de déclarer alors : "HAN, vous ne servez à rien, le grand ordre cosmique s'est foutu de votre gueule en vous créant, vous êtes pire qu'une intervention politique de Nadine Morano (à jamais dans nos coeurs, toi même tu sais) !". Alors que la jeune fille se retire -tssss- en explosant de rire, Tom vous enfile une cagoule sur la tête et vous assomme violemment.
Le crane lourd, les paupières collées et la tequila difficile, vous relevez tant bien que mal votre tête. La marque d'un AZERTY gréffé sur votre joue, le regard hagard tentant de fixer ce qui semble être votre écran d'ordinateur, vous ne vous dites qu'une chose : la tequila, plus jamais... enfin jusqu’à demain.
Un jeu de regard sidérant |
Une jeune fille s'approche de vous, Diana affirme qu'elle perçoit le futur des gens qu'elle côtoie et qu'ainsi on en saura plus sur votre devenir et votre rôle au sein de la planète et du grand ordre cosmique.
Bonjour, je suis la jeune fille mystérieuse présente dans toutes les séries fantastiques, ça va ? |
L'enfant s'approche de vous, vous frôle et décoche un regard à la fois effaré et consterné, s'empressant de déclarer alors : "HAN, vous ne servez à rien, le grand ordre cosmique s'est foutu de votre gueule en vous créant, vous êtes pire qu'une intervention politique de Nadine Morano (à jamais dans nos coeurs, toi même tu sais) !". Alors que la jeune fille se retire -tssss- en explosant de rire, Tom vous enfile une cagoule sur la tête et vous assomme violemment.
Le crane lourd, les paupières collées et la tequila difficile, vous relevez tant bien que mal votre tête. La marque d'un AZERTY gréffé sur votre joue, le regard hagard tentant de fixer ce qui semble être votre écran d'ordinateur, vous ne vous dites qu'une chose : la tequila, plus jamais... enfin jusqu’à demain.
W., ambiance rombière |
N., un brin mégalo |
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RépondreSupprimerI found this information very useful. Keep it up. I gonna see all your next posts
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